Selon un sondage réalisé par le Public Religion Research Institute, les partisans de la dénaturation du mariage sont en train de l’emporter outre-Atlantique : ils rassembleraient derrière eux 53% de la population contre 41% pour les opposants. En 2003, c’était 32% contre 59%. À ce train-là, la légalisation du “mariage” gay, y compris dans les États les plus conservateurs, semble n’être plus qu’une affaire d’années. Si la Cour suprême fédérale ne s’en mêle pas avant, comme le réclame le lobby homosexuel… À noter que ce basculement brutal, sans doute parce qu’il va dans le prétendu sens de l’histoire, ne fait l’objet d’aucun questionnement. Être influencé par les médias, ce n’est pas un problème quand cela va dans une certaine direction. Quand c’est dans l’autre par contre, la gauche crie à la manipulation des masses (Cf. par exemple la polémique autour du rôle des JT français dans la qualification de Jean-Marie Le Pen pour le second tour de l’élection présidentielle en 2002).
Cette parenthèse effectuée, il faut noter que 51% des Américains jugent “moralement inacceptable” l’acte homosexuel contre 43% qui pensent le contraire. Dans le Sud, 48% des Américains seraient favorables au “mariage” homosexuel tandis que 37% seulement jugent l’acte homosexuel “moralement acceptable”. Des chiffres qui montrent que de nombreux conservateurs n’ont pas compris le caractère civilisationnel du débat sur les revendications homosexuelles, mais aussi qu’il reste du travail aux propagandistes LGBT. Freedom To Marry vient d’ailleurs de lancer une campagne de spots TV diffusés dans les États de la Bible Belt pour la somme d’un million de dollars… Le téléspectateur lambda est prié (poliment, pour l’instant) de changer d’avis.
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