Peut-on dire qu’on a découvert un Français vieux de 7 500 ans à Téviec (Morbihan) ou un Espagnol ‘bronzé’ de 10 000 ans à La Brana-Arintero (Léon)? Non, bien évidemment, pas davantage qu’on a découvert un Anglais noir aux yeux bleus, vieux de 10 000 ans, à Cheddar (Sud-Ouest de l’Angleterre), comme le répètent en boucle nos journalistes subventionnés, tellement avides du vivre-ensemble et de l’universalité dans le temps de l’immigration, à ne plus savoir plus ce qu’ils disent…
Ridicule! Ils sont absolument ridicules, tant ils sont ignares ou malhonnêtes, voire les deux!
D’un côté, ils veulent supprimer tout récit national faisant remonter les Français à Clovis ou parfois, exagérément, aux Gaulois et par ailleurs, puis ils sautent sur ce qui pourrait “démontrer” un peuplement non-Européen en Europe (l’on se souviendra des discussions autour de l’homme de Grimaldi….).
Il est clair que ces lointains ancêtres – sur la base méconnue des peuples encore plus anciens – ont participé à la formation des peuples historiques (migrations à la fin du dernier glaciaire, depuis le Moyen-Orient, suivies d’autres mieux connues: Celtes, Angles, Saxons, Normands..) : la génétique le montre et affinera ces données dans l’avenir pour en préciser les pourcentages, même si ceux-ci ne nous concernent pas tout.
En tout état de cause, l’appellation ‘Anglais’ ne peut précéder les invasions anglo-saxonnes (Vè siècle) comme celle de ‘Français’ la citation du moine Notker le Bègue au IXè siècle (abbaye de St Gall). Ce sont des extrapolations clairement idéologico-politiques.
Charles Chaleyat