Ainsi, alors que toute statistique portant sur des caractéristiques ethniques ou raciales est interdite en France, on ne cesse, à propos des émeutes dans certaines banlieues, d’invoquer les pratiques en ces lieux de « contrôles au faciès » de la police. Allégations donc, plus ou moins violemment formulées, d’odieux comportements racistes à l’égard des populations non blanches.
Or, jamais ne surgissent de semblables allégations sur ce qui se passe dans le XIIIème arrondissement de Paris et autres quartiers fortement peuplés par des communautés asiatiques. Tout le monde sait bien que, nonobstant sa race, on peut s’y promener à peu près sans risque et à n’importe quelle heure. Or, la police n’y est pas très présente et lorsqu’elle y est appelée, c’est souvent parce que les personnes généralement paisibles qui y demeurent font l’objet d’agressions par des bandes d’individus rarement asiatiques.
L’évidence s’impose que le fameux « péril jaune » jadis invoqué ne menace guère plus, et même plutôt moins, qu’un quelconque péril blanc. Et ce serait plutôt les jaunes à être en péril de voies de fait et même de crimes perpétrés par des « jeunes » ne provenant généralement pas d’un contexte culturel confucéen, bouddhiste ou chrétien.
Il est étonnant que les experts en psychologie sociale qui se relayent dans nos médias n’abordent guère cet aspect des choses. Mais ils sont encore trop rares, ceux qu’effleure la pensée que les manifestations de l’antiracisme pourraient bien être très souvent l’expression d’un racisme en sens contraire.
Pour l’heure, l’idéologie dominante alimente toujours de criminels dénis de réalité !
> Bernard Antony préside l’AGRIF.
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