Nigel Farage : L’actualité «montre que le projet européen est en fait l’antithèse des principes démocratiques»

Après les élections législatives en Grèce et la victoire du parti de gauche radicale Syriza, Nigel Farage pose la question devant les parlementaires européens, de savoir si l’Union Européenne reconnaitra le droit au peuple grecque de mettre en place les réformes espérées :

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8 Comments

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  • marie _france , 13 février 2015 @ 10 h 05 min

    l’image que me donne cet homme ,c’est qu’il en a dans le pantalon

  • ranguin , 13 février 2015 @ 10 h 46 min

    Formidable. Depuis dix ans il ne cesse de dire que l’Europe d’aujourd’hui n’est pas celle que’ l’on devait créer.

  • PG , 13 février 2015 @ 10 h 53 min

    Bizarrement comme d’habitude, Nigel FARAGE ne dit rien contre le Traité Transatlantique, comme son compagonon Young Leader américanophile, Dupont-Aignan.

  • Alex , 13 février 2015 @ 20 h 15 min

    La situation est trop grave pour que nous puissions continuer à écouter des politiques se chicaner comme cela, quelque soient leurs bords.

    Il y a une réalité, celle de l’euro, qui est vraisemblablement un système qui ne peut pas marcher et dont on ne peut pas sortir et il y enfin l’endettement historiquement surdimensionné de tous les Etats occidentaux, ainsi que l’endettement surdimensionné des ménages ainsi que des sociétés privées, à cause d’un taux directeur de la banque centrale qui fut manipulé par les hommes politiques depuis le traité de Maastritch à cause de celui-ci.

    Donc à partir de là, quelles solutions pouvons-nous envisager et promouvoir ?

    Quels sont à défaut de solutions, les scénarios envisageables ?

    Au lieu de publier ces batailles de mots de politiciens, il faudrait chercher à interviewer ceux qui comprennent les mécanismes monétaires, pour que le peuple puisse lui-même les comprendre.

    Tout l’argent qui existe et qui est en circulation dans le monde, est créé lorsque des crédits bancaires sont octroyés par les banques privées.

    C’est comme cela que se crée l’argent.

    Ce simple détail n’est pas compris par les Hommes politiques et pire, il n’est pas non plus compris par la plupart des financiers (ce que j’ai moi-même pu constater en visitant certaines salles de marchés de banques françaises à la Défense et à Neuilly) !

    C’est vous dire l’incompétence et l’obscurantisme de toutes les élites actuellement à l’oeuvre en Occident, mais aussi dans le reste du monde !

    Concrètement, cela signifie, que le taux directeur de la banque centrale (donc in fine le taux de crédit pour le client final qui va par exemple faire un crédit immobilier pour acheter une maison ou un crédit pour créer une entreprise), détermine l’évolution de la masse monétaire en circulation dans le pays et dans le monde.

    C’est là qu’il faut intégrer un second paramètre, qui est le taux de croissance.

    Si le taux directeur est plus élevé que le taux de croissance, dans ce cas ce n’est plus rentable de créer des entreprises et les entreprises font faillite les unes après les autres.

    Si au contraire, le taux directeur est plus faible que le taux de croissance, dans ce cas c’est l’épargne qui n’est plus suffisamment rémunérée (les taux d’intérêts sur les comptes d’épargne sont trop faibles) et c’est la création d’entreprise qui devient sur-profitable. C’est ce scénario qui crée les bulles spéculatives, comme les subprimes par exemple.

    Donc, dans un cas le pays fait faillite à terme parce qu’il n’y a plus assez de créations d’entreprises ou de prise de risque par les entreprises qui existent déjà et dans le second cas, c’est le contraire, le pays fait faillite à terme parce qu’il y a trop de créations d’entreprises qui ne créent pas de richesses, mais qui gaspillent finalement le capital épargné par les générations passées…

    Le problème de l’euro, c’est donc que nous avons des pays qui ont des taux de croissance totalement différents les uns des autres, pour un taux directeur déterminé par la banque centrale européenne, qui est le même pour tous les pays !

    Donc, présentement, l’Allemagne risque de faire faillite parce qu’il y a trop de créations d’entreprises en Allemagne (taux directeur plus faible que le taux de croissance) et donc plus assez d’épargne, pendant que les pays du Sud de l’Europe ont virtuellement déjà tous fait faillite, à cause d’un taux directeur qui était depuis les années 2000 déjà trop faible pour leur taux de croissance qui atteignait alors facilement les 5% par an (comme la Turquie aujourd’hui qui n’est pas dans l’euro).

    Comment sortir sans idéologie et sans trop de casse, de cette chienlit mise en place par les élites incompétentes et obscurantistes ?

    L’effacement total des comptes bancaires (sauf pour les comptes des sociétés privées et pour les particuliers qui viendraient tout juste de revendre leur bien immobilier), suivi d’un choc sans précédent historique de réformes ultralibérales et d’une restauration des monnaies nationales, serait le meilleur scénario, associé à une légalisation des monnaies privées, pour que les monnaies nationales ne réitèrent plus la même erreur.

    L’effacement des comptes bancaires, ne peut pas être dissocié des réformes ultra-libérales.

    Tout comme des réformes ultra-libérales sans un abandon de l’euro, seraient sans effet.

    Si ce scénario n’était pas adopté, il y en a deux autres :

    1° – Soit on met en place un mécanisme de transfert de l’épargne entre les pays européens, ce qui signifierait l’abolition de la propriété privée et des libertés individuelles qui y sont liées. Autrement dit, il faudrait forcer les français à ne plus déposer leur argent sur un livret A, mais sur un livret d’épargne au portugal, en espagne ou en grèce…

    C’est à dire des transferts d’épargne obligatoires, pour compenser les distorsions de taux d’épargne dans les pays, induites par le taux directeur unique de la banque centrale…

    Ce serait un système intermédiaire pour sauver l’euro, au détriment des libertés individuelles ou ce pourrait être un scénario intermédiaire avant la restauration des monnaies nationales.

    2° – ce deuxième scénario, est celui qu’on a tendance à vivre maintenant, c’est à dire qu’aucune réforme libérale ne sera mise en place et l’euro ne sera pas démantelé. Aussi, tous les pays de l’europe à l’image de la grèce font faire faillite les uns après les autres et en conséquence année après année les impôts ne vont plus cesser d’augmenter pour financer le renflouement des banques mises en faillite à cause de ce système !

    C’est exactement en pure perte, le scénario que nous vivons depuis 2007, soit déjà 8 ans !

    Ce scénario n’a aucune limite, sauf le plafond de 100% d’impôts qui à ce rythme là sera atteint d’ici une vingtaine d’années.

    Donc les politiques peuvent continuer comme depuis 2007 sur ce scénario et ainsi en 2035 il y aura en France 100% d’impôt sur le revenu, puis, la faillite.

  • Rouletabille , 14 février 2015 @ 7 h 58 min

    Alors @ Alex, que faut-il faire de notre épargne car je suis vraiment inquiet. Ma question est sincère et non ironique.

  • ampelius , 14 février 2015 @ 9 h 25 min

    Commencez par vous débarrasser des obligations d’Etat en euros qui constituent une bonne partie des portefeuilles d’assurance vie.
    CFTVL : Politique & Eco n°29 – YouTube
    Vidéo pour “youtube politique et eco n°30″▶ 53:16
    http://www.youtube.com/watch?v=dajAN5_P6EM

  • Alex , 15 février 2015 @ 0 h 08 min

    @Rouletabille :

    Se préparer à une solidarité non étatique.

    La question n’est pas “que faire de mon épargne”, mais comment construire autour de moi une communauté locale de solidarité.

    Avoir des amis, aider ses voisins, aider les associations ou l’église de son quartier, c’est la meilleur épargne, même dans les pires situations.

    Sinon, se délester de toutes les obligations d’Etats et investir dans des actions de bourse non dépendantes de l’Europe et / ou créer sa propre société ou investir dans des PME non cotées.

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