Hit parade: magique ou effrayant?

Les fans des 70’s ont découvert mercredi soir au Palais des Congrès de Paris l’avant-première du spectacle “Hit Parade” où évoluent les hologrammes de Claude François, Dalida, Mike Brant et Sacha Distel. Une première mondiale qui a bluffé mais aussi frustré le public, selon lui, avec des retrouvailles parfois trop virtuelles.(…)

“Quand je l’ai vu, ça m’a fait quelque chose”, raconte une fan de Cloclo qui a assisté à l’avant-première de “Hit Parade”. “Mais j’avais envie qu’il se rapproche, J’étais frustrée”, reconnaît-elle. En cause : la distance entre les hologrammes des stars, au dernier plan de la scène, et le public demandeur d’interaction pour aller plus loin que les albums de reprises, les films biographiques, les émissions spéciales à la gloire de leurs idoles ou les spectacles de sosies.

Deux technologies ont été utilisées: le “motion capture” pour recréer des visages en trois dimensions et une doublure pour le corps, grâce à des sosies aux mêmes mensurations que les artistes disparus. A cela s’ajoute le recours à des caméras de très haute définition, permettant une qualité douze fois supérieure à celle d’un film.

Coût de l’ensemble : près de six millions d’euros et un travail de titan sur plusieurs années pour assurer cette première mondiale. Jusqu’ici, les spectacles avec des hologrammes s’étaient en effet limités à de brèves séquences, le temps d’une chanson, comme avec Michael Jackson. (…)
Si les hologrammes chantent, dansent et parlent, dans ce spectacle qui se déroule en 1975, ils restent en effet très virtuels, malgré la mise en scène permettant des ponts entre leur univers et la scène où se mêlent acteurs et danseurs.

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