Fanny Ardant aux journalistes d’Arte : “Vous êtes les laquais de l’Amérique”

Nos brèves

Eric Martin
13 janvier 2017
Latest Update: 13 janvier 2017 20 h 39 min
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En l’espace de deux minutes, la réalisatrice Fanny Ardant – venue présenter son nouveau film Le Divan de Staline (avec Gérard Depardieu) sur le plateau de l’émission 28 minutes sur Arte – a envoyé ruer dans les brancards du conformisme et du politiquement correct le petit commissaire politique Thomas Legrand, éditorialiste de France Inter, sous les yeux médusés de l’inusable Élisabeth Quin. Une petite démonstration d’indépendance dans le monde aseptisé du culturo-mondain, pour lequel l’usage de la carte « reductio ad hitlerum » semble de moins en moins efficace :

Je vous vois venir ! Quand on est à court d’argument, on dit : “Vous êtes pour Hitler”. Vous ne me ferez pas rentrer dans la pensée unique !

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marée , 14 janvier 2017 @ 0 h 46 min
En tout cas BRAVO fanny Ardant !!!
Pupuce , 14 janvier 2017 @ 8 h 24 min
Une people qui ose penser par elle même et ne rentre dans le jeu de ces journalistes arrogants et imbeciles
DEROCLE Marc , 14 janvier 2017 @ 15 h 52 min
Fanny Ardant est merveilleuse, quelle fraîcheur. Je l’ignorais jusqu’ici. Je croyais que tous les artistes étaient des cons !!!
appeals , 14 janvier 2017 @ 17 h 33 min
Elle a le courage de ses opinions et c’est rare aujourd’hui et c’est beien que cela ,se passe sur une chaîne financée par les contribuables.

Bravo Madame ARDANT
Poupoupidou , 14 janvier 2017 @ 17 h 46 min
Wouaouh Fanny Ardant !!!!!!!!!
Chapeau bas !
La gueule des journalopes …………..
Ah ah ah …
BRAVISSIMO !
Jean-Bernard Brisset , 14 janvier 2017 @ 20 h 22 min
Ce n’est pas moi qui en suis l’auteur, mais cette saillie est si terriblement vraie: “Celui qui entre dans le moule de la pensée unique risque fort d’en sortir avec la pensée unique de la moule”.
Léo C , 15 janvier 2017 @ 20 h 59 min
Madame Ardant, vous bénéficiiez déjà d’un formidable crédit auprès de moi en incarnant la femme dans toute son élégance, sa prestance et sa classe.

Vous rehaussez votre prestige en rivant le clou à tous ces parangons de vertu subventionnée et estampillée.

Je vous admire.