Après la mort de sa femme en 2012, Bernard Maris, par devoir filial, avait repris le flambeau du souvenir la Grande Guerre. En 2013, il avait ainsi fait paraître L’homme dans la guerre (Grasset), un essai comparant la vision de Maurice Genevoix et celle d’Ernst Jünger qui se firent face aux Eparges le 25 avril 1915. Maurice Genevoix témoignait pour les hommes tombés dans les tranchées, Jünger exaltait l’armée et la nation. A trois mois près, Bernard Maris ne goûtera pas à ce centenaire. La mort prématurée de Sylvie Genevoix l’avait aussi rapproché du catholicisme de son enfance. Il avait retrouvé, à l’occasion de ce déchirement intime, le chemin de la confession et de la communion.
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