“L’amour grec” liait des érastes (“amants” adultes) à des éromènes (“aimés” adolescents). Cette forme d’amour “céleste” participait à l’harmonie du monde quand l’amour pour une femme était considéré comme bestial et vulgaire dans la Grèce Antique. Il n’empêche que dans cette société réactionnaire et parfaitement codifiée, la prostitution féminine avait aussi une place importante, de la simple fillette vendue dès son plus jeune âge aux hétaïres les plus renommées, raillées ou célébrées par les poètes. Sans oublier les prostituées des temples, admises et reconnues par la société pour qui le don de leur corps rejoignait le sacré…