Bruno Le Maire est ravi : depuis le 7 novembre, les petits porteurs peuvent enfin acheter des actions de la Française des jeux. Organiser et ponctionner les jeux d’argent, il est vrai qu’on peut difficilement concevoir cela comme une mission fondamentale de l’État. Mais plutôt que de privatiser cette entreprise, pourquoi ne pas imaginer tout simplement de la liquider ?
Le meilleur moyen d’en finir avec les problèmes d’addiction aux jeux d’argent, qui touchent de plus en plus de personnes depuis quelques années, c’est peut-être tout simplement d’arrêter de produire et de vendre ces tickets à gratter, qui font figure d’« impôt sur la fortune des pauvres » selon l’Observatoire des inégalités.