11 000 passagers encore coincés en Algérie, 1150 salariés sur le carreau… Pour Michel Polacco, pilote et expert en aéronautique, la faillite d’Aigle Azur est due à la gestion catastrophique d’actionnaires toujours plus cupides. Un désastre qui pourrait néanmoins bénéficier à la concurrence : 14 offres de reprise ont été déposées hier, dont l’une d’Air France.
En jeu ? Non pas la flotte d’Aigle Azur mais ses “slots”, c’est-à-dire les créneaux horaires dont elle dispose à Orly.