Il fut président du district d’Ajaccio en 1790 et membre de l’exécutif départemental de la Corse, commissaire des guerres en 1793 et ambassadeur trois ans plus tard, député sous le Directoire et conseiller d’Etat, sénateur en 1802 et grand électeur de l’Empire, commandant en chef d’Armée, deux fois rois, roi de Naples en 1806, roi d’Espagne en 1808 et lieutenant général de Napoléon de l’empereur en 1814… Il est assez difficile de nier le destin exceptionnel de Joseph Bonaparte. Pourtant, étrangement, parce qu’il vécut à l’ombre de son frère Napoléon, Joseph fut la victime d’une mauvaise réputation. N’est ce pas le grand Metternich qui disait de lui dans ses Mémoires, : « Napoléon m’a souvent dépeint Joseph comme un homme doux de caractère et d’esprit, mais incapable d’entreprendre une carrière qui exigerait de la vigueur. »
Storiavoce vous propose de faire mentir le propre frère de Joseph qui fut aussi son premier détracteur. Qui fut véritablement l’aîné des Bonaparte qui devint le chef de famille après la mort du père en 1785? Quelles furent ses relations avec son cadet ? Peut-on dire que Joseph devait tout à son frère ou qu’au contraire, son caractère et son tempérament le portaient naturellement vers de hautes destinées ?