Dans un entretien accordé au Nouvel Obs de jeudi, François Hollande déclare :
“Il n’y a que deux situations où cette hypothèse de la dissolution est envisageable. D’abord, la paralysie du pays par la rue, par la grève générale, un genre de Mai-68 à rebours, comme la droite a tenté de le faire sur le mariage pour tous, ou encore les grèves de décembre 1995, à l’époque où Alain Juppé était Premier ministre, qui ont entraîné la dissolution de 1997. L’autre hypothèse viendrait de la majorité qui se dérobe, comme l’a vécu Pompidou en 1962. Dans les deux cas, il faut qu’il y ait impossibilité de gouverner, qu’il y ait blocage. Mais j’ai confiance dans cette majorité, malgré les doutes qui la traversent. Il faut tenir bon.”
Nous savons donc exactement ce qu’il nous reste à faire le 5 octobre… et après. Ou alors, c’est que nous ne voulons pas d’une dissolution de l’Assemblée nationale.
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