Les pleurs en plein milieu de la nuit, le stress de ne pas savoir s’y prendre et surtout celui de ne pas réussir à assurer ses journées… Tous les parents qui viennent d’avoir un enfant connaissent certes un grand bonheur mais aussi une fatigue harassante. Alors, pour soulager leur sommeil, certains d’entre eux embauchent pour quelques semaines ou quelques mois une nounou de nuit. « La nôtre n’a été avec nous que pendant deux semaines, mais j’ai appris des techniques parentales dont je me sers encore. C’est l’argent le mieux employé que j’ai dépensé. Sérieusement », a expliqué Goldberg, une maman de 30 ans, habitant le New Jersey, au New York Post.
« J’ai clairement vu une légère hausse des demandes», analyse Lindsay Bell, maman et directrice de Bell Family Compagny, une agence de garde d’enfants. « J’ai des mamans entrepreneurs qui doivent littéralement passer des appels ou écrire des mails deux jours après que leur enfant naisse. » De quoi avoir besoin d’un sérieux coup de main.
Si le service peut en faire rêver plus d’un, elle n’est pas non plus à portée de toutes les bourses. Pour une nuit de huit heures, il vous en coûtera la coquette somme de 150 $, soit un peu plus de 135 €. Une somme certes rondelette, surtout si cette super nounou reste pour quelques mois à côté du berceau.
Le phénomène existe aussi en France où certaines agences propose le service de nuit. Nounou décalée, par exemple, s’est spécialisée dans le créneau des assistantes maternelles de nuit. Sachez que dans l’hexagone, la garde nocturne s’effectue de 21 heures à 6 heures du matin et ne peut excéder huit heures consécutives (ou 9 heures selon convention ou accord). Si le taux horaire aux États-Unis équivaut à 16 €, en France il est d’un peu moins de 9 € (de 60 à 70 € la nuit). Ce tarif peut être revu à la hausse en fonction du nombre d’enfants à garder et des qualifications de la nurse. En passant par des chèques CESU ou une déclaration à l’URSAFF, vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôts, ce qui fait considérablement baisser l’heure de baby-sitting.
Seul problème, il n’existe aucun diplôme pour ce métier, ni d’entraînement aux premiers secours. Les futures mamans doivent donc faire confiance au bouche-à-oreille et aux références des nounous.