Washington conduit le monde à la guerre finale!

« V comme Vendetta », est un film qui dépeint le mal dans une Angleterre futuriste comme un proxy du mal qui existe aujourd’hui en Amérique, et qui finit par la défaite du mal. Mais c’est un film dans lequel le héros a des super pouvoirs. Si vous n’avez pas vu ce film, vous devriez le regarder. Il pourrait vous réveiller et vous donner du courage. Les extraits ci-dessous montrent que, au moins chez certains cinéastes, le désir de liberté existe toujours.

Que le désir de liberté existe en Amérique, ça reste encore à voir. Si les Américains peuvent surmonter leur crédulité, leur lavage de cerveau permanent, leur propension à croire tous les mensonges que «leur» gouvernement leur dit, et si les Américains peuvent s’échapper de la matrice dans laquelle ils vivent, ils peuvent rétablir la moralité, la justice, la paix, la Liberté avec un grand ‘’L’’ et leurs libertés que «leur» gouvernement leur a confisquées. Il n’est pas impossible pour les américains de garder à nouveau la tête haute. Il leur suffit juste de reconnaître que «leur» gouvernement est l’ennemi de la vérité, de la justice, des droits humains et de la vie elle-même.

De simples américains ordinaires peuvent-ils triompher du mal qu’est « leur » gouvernement sans l’aide d’un super-héros ? Si les idées sont assez fortes et si les américains peuvent les comprendre, le bien peut l’emporter sur le mal qui est concentré à Washington. Ce qui se dresse entre le peuple américain et leur compréhension du mal, c’est leur crédulité.

Si le bien échoue dans sa bataille contre le mal de Washington, notre avenir sera sous le sceau de la servitude et de l’écrasement à jamais.

http://www.youtube.com/watch?v=KKvvOFIHs4k&feature=youtu.be

http://www.youtube.com/watch?v=_-gHVGOoE48

Si vous, américains, vivant dans la superpuissante Amérique n’avez pas le courage de vous lever contre le mal qu’est «votre» gouvernement, peut-être que le courage de Edward Snowden, de Bradley Manning, de Julian Assange, et du minuscule Equateur vous donnera du cœur.

Un sénateur américain du New Jersey, Robert Menendez, président démocrate de la commission sénatoriale des relations étrangères, a dit au gouvernement équatorien qu’il allait bloquer l’importation de légumes et de fleurs de l’Equateur si l’Equateur donnait asile à Edward Snowden. Le coût pour l’Equateur serait une perte de revenus d’un milliard de dollars.

La déclaration de Menendez – «Notre gouvernement ne récompensera pas des pays pour mauvaise conduite » – est ironique. Il assimile la mauvaise conduite à la protection d’un diseur-de-vérité et la bonne conduite à la trahison de ce diseur-de-vérité. La déclaration de Menendez est également un mensonge. Le gouvernement américain ne récompense que les mauvais comportements. Le gouvernement américain récompense toujours ceux qui conspirent contre les gouvernements élus de leur propre pays, les mettant en place comme dictateurs lorsque Washington renverse les gouvernements élus.

La menace de Menendez n’a pas fonctionné, mais le sénateur a réussi à porter un nouveau coup humiliant au prestige de Washington. Le président équatorien, Rafael Correa, a coiffé Menendez au poteau en annulant le pacte commercial avec les États-Unis au motif que le pacte était une menace pour la souveraineté de l’Équateur et aux principes moraux, et qu’il était utilisé par Washington pour faire chanter l’Equateur. « L’Equateur n’accepte ni pressions ni menaces de quiconque », a ajouté le ministre de la Communication  Fernando Alvarado qui a ensuite offert à Washington une aide étrangère pour lui fournir une formation aux droits de l’homme pour lutter contre la torture, les exécutions illégales et les attaques contre la vie privée des peuples.

Washington, pris la main dans le pot de confiture  dévorant la vie privée du monde entier et empêché par son orgueil de reconnaître son comportement illégal et de présenter des excuses, a ainsi cafouillé dans l’affaire Snowden dans laquelle Washington s’est causé lui-même beaucoup plus de dégâts que les révélations de Snowden. Washington a prouvé de façon concluante qu’il n’a aucun respect pour les droits humains de qui que ce soit, qu’il n’a aucun respect pour la souveraineté de quelque pays que ce soit, qu’il n’a aucun respect pour les principes moraux, en particulier ceux dont il a plein la bouche, et sur lesquels il se base pour exercer la coercition et la violence . Le reste du monde sait désormais qui est son ennemi.

Les prostitués de Washington, en l’aidant à diaboliser Snowden, Glenn Greenwald, Manning, Assange et l’Equateur, ont montré au monde que les médias américains sont dépourvus d’intégrité et que rien de ce qu’ils rapportent ne peut être cru. La presse écrite et les médias de télévision américains constituent un ministère de la propagande pour les programmes immoraux de Washington.

Le 24 Juin, la putain favorite de l’État Stasi, le Washington Post, a dénoncé par trois fois le président démocratiquement élu Rafael Correa comme « l’autocratique leader du minuscule et pauvre Équateur’’, sans se rendre compte que la rédaction n’a pas seulement démontré l’absence totale d’éthique du Washington Post mais elle a également montré au monde que si «ce minuscule et pauvre Équateur’’ est capable de résister aux menaces de Washington, donc le reste du monde aussi le peut.

Le président Correa a répondu que le Washington Post « cherche à attirer l’attention sur Snowden et sur les ‘’vilains’’ pays qui le soutiennent, nous faisant oublier les choses terribles faites contre le peuple américain et contre le monde entier qu’il dénonce. », Correa a ajouté  « l’ordre mondial de Washington n’est pas seulement injuste, il est immoral ».

La raison pour laquelle Washington déteste Correa n’a rien à voir avec Snowden. Que l’Équateur envisage l’asile pour Snowden est juste une excuse. Correa est haï, parce que dans la deuxième année de son premier mandat, il a refusé de payer la dette extérieure de 3 milliards de dollars de dollars que les régimes antérieurs corrompus et despotiques avaient contractée avec la finance internationale. La menace de défaut de Correa a forcé les gangsters de la finance internationale à réduire la dette de 60 pour cent.

Washington déteste Correa également parce qu’il a réussi à réduire le niveau élevé de pauvreté en Equateur, renforçant ainsi le soutien du public qui le rend si difficile à renverser de l’intérieur par Washington.

Encore une autre raison de la haine de Washington pour Correa, c’est parce qu’il a pris des mesures contre l’exploitation des ressources pétrolières de l’Équateur par les compagnies pétrolières multinationales et limité le montant des dépôts offshore dans les banques du pays afin de bloquer la capacité de Washington à déstabiliser le système financier de l’Equateur.

Washington déteste aussi Correa pour avoir refusé de renouveler le bail de Washington pour la base aérienne de Manta.

Essentiellement, Correa a lutté pour reprendre le contrôle du gouvernement de l’Équateur, les médias et les ressources nationales des mains de Washington et des mains de la petite élite riche alliée de Washington. C’est l’histoire de David contre Goliath.

En d’autres termes, Correa, comme Chevez du Venezuela, est l’un des rares leaders étrangers qui représente les intérêts de son propre pays plutôt que ceux de Washington.

Washington utilise les différentes ONG corrompus et le gouvernement fantoche de Colombie comme armes contre Correa et le gouvernement équatorien. Beaucoup de gens pensent que c’est seulement une question de temps avant que Washington ne réussisse à assassiner Correa.

Les patriotes américains, qui estiment qu’ils devraient être du côté de «leur» gouvernement quels que soient les faits, feraient bien de se rappeler ce qu’est le vrai patriotisme. Pour les américains, le patriotisme a toujours signifié allégeance à la Constitution, et non au gouvernement. Le serment c’est de défendre la Constitution contre les ennemis intérieurs et extérieurs. Les régimes de Bush et Obama se sont avérés être les pires ennemis de la Constitution. Il n’est pas possible pour un vrai patriote de soutenir un gouvernement qui détruit la Constitution. Les États-Unis sont la Constitution. Notre pays n’est pas le régime Obama, le régime Bush, ou quelque autre administration. Notre pays est la Constitution. La Constitution est notre pays.

Au-delà des obligations envers son propre pays, tous les êtres humains ont la responsabilité de la vie humaine elle-même. Les états marionnettes de Washington, comme les pays de l’OTAN, le Japon et la Colombie, en fournissant une couverture et un soutien aux agressions de Washington, permettent à celui-ci de mener le monde vers une troisième guerre mondiale.

La tentation de l’argent de Washington submerge facilement les caractères faibles, comme Tony Blair et David Cameron. Les gouvernements des pays de l’OTAN et d’autres Etats accommodants ne bradent pas seulement leurs propres populations en soutenant les guerres d’agression de Washington, ils bradent humanité. L’orgueil et l’arrogance de Washington grossissent au fur et à mesure qu’il est évincé pays après pays. Tôt ou tard, la Russie et la Chine, se rendront compte qu’ils sont eux-mêmes des cibles et vont tracer des lignes plus fermes. L’arrogance empêchera Washington de reconnaître les lignes, et la guerre finale sera lancée.

L’élan hégémonique de Washington est de conduire le monde à la destruction. Les peuples du monde doivent comprendre cela et forcer leurs gouvernements à cesser de permettre l’agression de Washington.

Traduction : Avic

Source : http://www.paulcraigroberts.org/2013/06/28/washington-is-driving-the-world-to-the-final-war-paul-craig-roberts/

Le Dr Roberts fut Secrétaire Adjoint au Trésor US de la politique économique dans l’administration Reagan. Il a été rédacteur en chef adjoint et éditorialiste du Wall Street Journal, chroniqueur pour Business Week et du Scripps Howard News Service. Il a occupé de nombreux postes universitaires. Son dernier livreThe Failure of Laissez Faire Capitalism and Economic Dissolution of the West est disponible ici: http://www.amazon.com/Failure-Capitalism-Economic-Dissolution-ebook/dp/B00BLPJNWE/

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