La gauche a dirigé la région Île-de-France de 1998 à 2015, avec la majorité absolue depuis 2004. Elle en a profité pour mener une politique culturelle à sa main. C’est-à-dire pour en faire un instrument de pure propagande. Au service d’une conception multiraciale et multiculturelle de la société. En privilégiant systématiquement l’expression – devenue aujourd’hui quasiment exclusive – des minorités sexuelles, ethniques, religieuses, culturelles. L’arrivée d’une majorité Les Républicains à la tête de la région capitale ne semble pas avoir changé grand-chose !
Le programme du Festival d’Île-de-France présenté par sa présidente Valérie Pécresse comme « un régal pour les âmes curieuses » propose, dans des hauts lieux du patrimoine francilien, musique et spectacles africains, arabes, rap, brésiliens et j’en passe ! Le tout illustré par 13 – treize -, pas une de moins, photos de travestis. C’est dire si la propagande « transgenre » et LGBT est devenue obsessionnelle.
Bien sûr, personne n’osera émettre de critiques de crainte d’être accusé de « censure ».
La censure, parlons-en précisément : pour tous ces groupes pseudo subversifs de rebelles subventionnés, combien d’artistes classiques, folk ou de chansons françaises écartés, censurés et méprisés par les officiels de la région ? Pour tous ces groupes de musiques venues « du monde » ou « métissées » privilégiés, combien de groupes plus enracinés dans les musiques de France et d’Europe moqués et éliminés ? Par les « belles âmes » culturellement correctes et l’immense cohorte des lâches parmi les élus.
Mais de cette censure-là, personne ne parle.
Personne n’a protesté, non plus, quand Jesse Hugues, le chanteur phare du groupe Eagles of Death Metal, a été interdit de se produire au festival Rock en Seine, à la rentrée prochaine. Un festival largement financé par la région Île-de-France dont le chanteur, dont le concert avait été attaqué par les terroristes du Bataclan, était l’invité-vedette. Et pourtant, il fut censuré – pardon : « déprogrammé » – pour avoir tenu des propos politiquement incorrects dans un journal canadien. Dénoncer le danger de l’islam, regretter le désarmement des jeunes Européens, se prononcer pour la libération du port d’arme et pour Trump ? Pas de ça, fillette! En 24 heures, la censure est tombée dans le silence assourdissant des médias et des élus.
Des élus qui devraient être les garants de la liberté, en particulier dans le cadre des actions qu’ils subventionnent avec l’argent des contribuables. Mais pour cela, il leur faudrait cesser d’être soumis ! Soumis au politiquement correct, au culturellement correct, à l’islamiquement correct.
Ce serait bien, quand même, d’entendre quelques voix dissidentes…