Par Isabel Orpy
Sacré Adolf! Il était végétarien, ne fumait pas et ne buvait pas… Cependant… A la fin de 1944, alors que Berlin n’était plus sûr du fait de frappes aériennes, que son armée battait en retraite et que l’Allemagne crevait de faim, il a pensé à faire planquer dans six caves plein de bouteilles d’alcools piquées en France plus des fromages, des salamis, du beurre, du chocolat, des biscuits Leibnitz, des cigarettes et autres produits.
Cette découverte a été faite en Saxe par un restaurateur, Silvio Stelzer, qui l’a retrouvée dans le parc de son établissement, situé près du magnifique château de Moritzburg, ancienne propriété de la famille royale. Et comme Hitler était très précis, il avait rédigé de plus un accord portant sur la conservation avec le Prince Ernest Heinrich de Saxe (1896-1971), alors propriétaire du château.
Après la chute du IIIe Reich en 1945, la Bavière a saisi tout les biens du Furher et détient ses éventuels droits de propriété.
Aucun certificat de décès ne fut rédigé après son suicide… et un jugement de la cour de Munich invalida son testament.
La vingtaine d’héritiers lui restant de par le monde aura beaucoup de mal à faire valoir ses droits, pas davantage, et c’est dommage pour leurs comptes en banque, qu’ils ne touchèrent les droits d’auteur de Mein Kampf, ouvrage sous peu dans le domaine public.
Qui va donc pouvoir picoler à la mémoire d’Adolf?
A suivre.