Découverte étonnante après la soirée de prières pour la paix dans les jardins du Vatican le dimanche de la Pentecôte. Prières en trois temps : communauté juive, communauté chrétienne et communauté musulmane. Prononcée en arabe, la prière de cette dernière communauté était incompréhensible pour beaucoup. Un livret avait donc été remis à tous les participants.
Surprise : une musulmane convertie, comprenant l’arabe, est stupéfiée d’entendre le priant musulman réciter (en arabe bien sûr) les derniers mots de la deuxième sourate du Coran: « Tu es notre Maître, accorde-nous la victoire sur les peuples infidèles.»
Cette deuxième sourate, la plus longue, est une sorte de résumé hétéroclite du Coran et de la charia. Elle prône bien sûr le jihad, mais surtout elle est violemment anti-juive et anti-chrétienne. C’est dans cette sourate qu’on trouve (au verset 191) : « Et tuez-les où que vous les rencontriez (…) l’association est plus grave que le meurtre (…) et combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’association et que la religion soit entièrement à Allah seul. » L’association, cela signifie, en clair, le dogme de la Trinité.
Voilà donc une prière pour la paix qui se termine par un appel à la guerre contre les chrétiens ! Et, qui plus est, devant le Pape, chez lui, sous ses yeux !
Il est inutile de se demander qui aurait pu laisser passer cet appel à la victoire contre les “infidèles”. Le texte des prières avait été publié en plusieurs langues, et naturellement ce verset n’y figure pas. C’est le représentant musulman qui, au dernier moment, a ajouté ce qu’il devait ajouter pour être un bon musulman…
Etienne Péléant, Clair et Net
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