Rendre illégal l’avortement permettrait d’en diminuer la pratique

Selon une étude du National Bureau of Economic Research parue l’été dernier et mise en avant par le Brainiac blog du Boston Globe, si la Cour suprême renversait l’arrêt Roe c. Wade de 1973 qui autorise de facto l’avortement aux États-Unis et si, dans la foulée, 31 États interdisaient l’avortement (une hypothèse irréaliste, entre 8 ou 11 États seulement pourraient le décider), le nombre d’avortements pratiqués dans l’union baisserait de 14,9% – notamment du fait de l’augmentation de la distance moyenne à parcourir pour éliminer son enfant : 187 miles contre 30 aujourd’hui – tandis que le nombre de naissances augmenterait de 4,2%. S’il est faux de prétendre qu’une simple interdiction de tuer l’enfant dans son sein résoudrait à elle seule le problème, il est tout aussi erroné de prétendre que cela ne servirait à rien.

 

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30 Comments

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  • K. , 13 juin 2013 @ 16 h 33 min

    La clause de conscience signifie “je laisse les autres buter les gosses” (ce qui est un moindre mal au regard de “je bute les gosses”, mais reste toujours un mal).

  • Yaki , 13 juin 2013 @ 19 h 49 min

    @monhugo
    pour une fois je suis d’accord avec vous sur une grande partie de vos 2 commentaires .
    Les IVG ne sont quasiment voire jamais des IVG de confort. Les femmes qui demandent des IVG ne le font pas par simple plaisir.
    A l’heure où l’on vante la connaissance biologique des parents, est-il bien de donner naissance à un enfant que l’on négligera ou que l’on abandonnera ?

    De plus, interdire l’IVG va replonger les femmes dans les pratiques interdites et qui pouvaient provoquer jusqu’à la mort des mères.
    Il ne faut pas oublier le cas de grossesses qui suivent un viol.

    On ne peut être contre l’avortement, la contraception et l’éducation sexuelle.

  • kanjo , 14 juin 2013 @ 10 h 27 min

    bonjour,

    ce n’est pas l’avortement qui est un échec de la contraception, c’est la contraception qui est un échec e l’amour.
    les méthodes de contraception naturelles sont trois fois plus efficaces que la pilule et le préservatif. (pour mémoire, avec pilule et préservatif, on a environ 6% de grossesses indésirées, contre seulement 2% par la méthode de connaissance de soit, celle qui dit “si le col de l’utérus et souple et humide comme les lèvres, la femme est dans sa période féconde, si le col de l’utérus est sec et dur comme le nez, la femme est dans sa période stérile).
    le problème, c’est qu’avec la pilule, la femme peut se soumettre à la recherche irresponsable du plaisir, alors que la méthode naturelle exige un dialogue dans la couple et un grand respect de soit et de l’autre. et ce respect doit être partagé par l’homme et la femme.
    Et j’ai bien dit soumission de la femme quand j’ai parlé de pilule.
    Personnellement, je refuse cette pilule, et mon mari me respecte suffisamment pour que nous n’ayons eu qu’un seul enfant, désiré.

    Par ailleurs, la déclaration des droits de l’homme stipule ” Tout homme à droit à la vie et à la sûreté de sa personne”. Il n’est pas dit qu’un âge minimal soit requis pour avoir droit à la vie…
    Le décalogue disait simplement “tu ne tuera pas”, mais nous vivons dans un monde où le décalogue n’a pas droit de cité.

  • kanjo , 14 juin 2013 @ 10 h 37 min

    dans le cadre de l’égalité des sexes, voulue par notre société, je précise que le papa a autant de droit que la maman pour dire si il veut un enfant. Et le fait pour la femme d’accepter des relations sexuelles sans informer l’homme qu’elle est dans sa période féconde, c’est s’engager à élever l’enfant éventuel avec ce papa là. D’où l’intérêt du mariage, et surtout de sa préparation, pour discuter avec ce géniteur potentiel de l’éventualité d’une parentalité. Et le mettre devant ses résponsabilités.
    La “libération” des moeurs est une perte de liberté pour la femme, un moyen de la soumettre à la recherche des plaisirs. L’avortement aussi.

  • kanjo , 14 juin 2013 @ 11 h 33 min

    pour interdire l’avortement il faudra aussi informer les femmes de leur droits à se faire respecter et former les jeunes, garçons et filles, à leur responsabilités.
    Il faudra aussi et ça devrait être le but de l’interdiction de l’avortement, cesser de faire pression sur les femmes en situation de détresse.
    -celles qui sont pauvres : ce fait n’est pas une raison pour les priver du droit d’être mère, elles sont aussi capables que les autres.
    -celles qui vivent dans des petits appartements : la CAF devrait revoir sa politique d’allocations logement
    -celles qui ont été violées : il est rare que ces femmes là soient demandeuses d’une ivg, car elles ont besoins d’un soutien, et ce soutien est supprimé en même temps que l’enfant. C’est généralement l’entourage qui fait pression pour inciter la femme à ne pas demander d’aide.
    -celles qui craignent d’être abandonnées par le père de l’enfant : l’ivg ne fera pas revenir cet homme, au contraire,
    -celles qui attendent un enfant trisomique : l’handiphobie ne doit pas aller jusqu’à l’eugénisme, laissons cela aux nazis. Par contre, il faudra aider cette famille pour élever l’enfant et tant pis si cela coûte un peu à la société. Soit dit en passant, la plupart des trisomiques sont capables de travailler et de se prendre en charge à l’âge adulte. ce qui n’est pas le cas de certaines personnes réputées normales et qui sont une charge pour la société.
    -celles qui sont rejetées pas leur famille : la décision leur est imposée et la mère est encore plus malheureuse après qu’avant. Ce n’est donc pas les aider que de les laisser subir cette ivg. il vaudrait mieux les aider à quitter cette famille délétère.
    -celle qui sont en danger du fait de cette grossesse : c’est le cas délicat. il faut gérer au cas par cas. Puisque le décès de la mère gestante entraîne celui du bébé, on doit soigner la mère même au risque de la vie de l’enfant, mais sans chercher à tuer l’enfant. Dans certains cas, on peut surseoir aux soins à la mère pour laisser une chance de vivre à l’enfant. Dans le cas où on ne peut pas sauver la mère, il faut au moins sauver l’enfant. Dans certain cas, il faut s’en remettre à la conscience et à la compétence des personnes concernées. La loi ne peut pas tout prévoir et c’est peut-être mieux comme ça.

  • Nico co , 14 juin 2013 @ 13 h 46 min

    si on peut, car la majorité des avortements n’est pas le fait de viols. Par une exception vous voulez ériger une règle. Ensuite ce n’est pas parce qu’on est pas désiré que l’on ne peut pas être heureux, je le sais d’expérience et je suis heureux que ma maman (et non mon parent 1) ait décidé de ne pas me tuer par confort. Vous avez une réflexion limite, si quelqu’un vous dérange dans votre confort il crée de la tristesse et donc c’est légitime de l’éliminer ? Vous ne seriez pas un peu de gauche vous ?

  • Yaki , 14 juin 2013 @ 17 h 09 min

    je ne fais pas d’une exception une règle. Dans l’interdiction lancée, les auteurs n’ont pas dits qu’il fallait des exceptions, comme lors de viols, de risques importants pour la santé de la mère, etc.

    De plus, personne ne force personne à avorter. Personne n’a forcé votre mère a avorter, même si elle ne vous désirait pas.
    Il y a un choix, une liberté de conscience, qui est d’ailleurs reconnu également au médecin de pratiquer ou pas un avortement.

    La population française et mondiale croit depuis des siècles. L’avortement ne met pas en péril l’humanité, pas plus que le mariage et l’adoption homo.

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