Tout en haut du monde

 

1882, Saint-Pétersbourg. Sacha, jeune fille de l’aristocratie russe, a toujours été fascinée par la vie d’aventure de son grand-père, Oloukine. Explorateur renommé, concepteur d’un magnifique navire, le Davaï, il n’est jamais revenu de sa dernière expédition à la conquête du Pôle Nord. Sacha décide de partir vers le Grand Nord, sur la piste de son grand-père pour retrouver le fameux navire.

Alors que son grand-père s’est perdu en cherchant le pôle Nord, une petite fille se lance à sa recherche. Elevée dans l’aristocratie russe de 1898, Sasha va devenir servante dans un bouge, avant de prêter main douce à l’équipage du navire qui l’amènera sur la banquise, là-bas, “Tout en haut du monde”… Avec ce capitaine Hatteras en jupon, l’ombre de Jules Verne plane sur ce film d’animation. Avec un script aussi robuste qu’un brise-glace, l’univers graphique de Rémi Chayé donne de l’ampleur à cette équipée haletante. Un beau livre cinématographique qui exhale, en se refermant, un enivrant parfum d’aventure à l’ancienne.

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