« “Celui-là, je vais le tuer.” L’accusé est un homme – plus rarement une femme – qui, un beau jour, s’est dit que la seule chose à faire pour rendre sa vie meilleure était d’en supprimer une autre. Peu à peu, l’idée du crime s’est imposée, un scénario s’est élaboré, la main s’est armée. »
Ici, tout est vrai. Les mots d’une fillette face à l’homme qui a tué sa mère, les confessions d’un fou, le vertige d’un aveu. On voit Guy Georges, Yvan Colonna, les innocents d’Outreau, des juges, des avocats, des jurés. La gouaille des voyous se mêle à la verve des grands du barreau. On pleure et on rit, on éprouve de la colère ou de la tendresse, on est devant le nu de la vie. Car aux assises la justice décape, même ceux qui n’ont rien à cacher.