Une mystérieuse brume envahit les rues de Paris et tue tous ceux qui la respirent. Attaque terroriste ? Fin du monde ? Accident chimique ? Politique d’Hidalgo ?
Des survivants trouvent refuge dans les derniers étages des immeubles et sur les toits de la capitale. Sans informations, sans électricité, sans eau ni nourriture, une petite famille va tenter de survivre. Mathieu (Romain Duris) et sa femme Anna (Olga Kurylenko) se réfugient au dernier étage de l’immeuble chez un couple de personnes âgées, juste au-delà du nuage toxique sous lequel la ville disparaît. Mais leur fille Sarah atteinte d’une maladie génétique, est restée dans sa « bulle » trois étages plus bas, ses batteries n’ont plus d’autonomie…
90 minutes dans une tension constante, aucun temps mort, aucun zombie dans le brouillard, mais une pluie de bonnes idées : on croit à ces personnages. Les images de Paris sont impressionnantes, noyées dans leur décor surréaliste et angoissant. Là où un blockbuster américain nous aurait passé la tour Eiffel à la moulinette, ce petit film catastrophe franco-québécois signé Daniel Roby joue sa partition avec une veine à lui, très réussie.
Caroline Parmentier – Présent
