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Historien et essayiste, Jean-François Chemain présente son dernier ouvrage intitulé “L’imposture laïque” aux Éditions de l’Homme nouveau. A l’heure des massacres du terrorisme islamiste et de la pseudo Union sacrée brandie par le président Hollande, certains n’ont rien trouvé de mieux à faire que de lâcher les chiens sur l’Eglise… comme si la réponse à apporter consistait à en finir avec le catholicisme.
Pour Jean-François Chemain, la haine de l’Eglise reste un sport unanimement pratiqué en France. En témoigne la déclaration de l’ancien ministre de la culture, Aurélie Filippetti, qui invitait les Français à “bouffer du curé” ou la volonté de l’Association des maires de France, dirigée par François Baroin, de vouloir éradiquer les crèches de Noël des lieux publics. Pendant ce temps, les opposants à la loi El Khomri bloquaient le pays, les prisonniers tyranisaient leurs surveillants et les CRS gazaient les mamans de la Manif pour tous.
Aujourd’hui, la République incarne la vertu et conteste à l’Eglise le droit de dénoncer le pêché. L’heure est à l’éternelle compassion, à la perpétuelle flagellation, celle du Français de souche qu’on reconnait par sa culpabilité. Les premières victimes seraient les musulmans. Pour l’auteur, ceux qui accusent d’islamophobie collective portent une lourde responsabilité dans les violences infligées. Ceux là même qui refusent de se demander s’il existe un lien entre violence et Islam. Peut-être est-il bon de rappeler qu’entre 622, date de naissance de l’islam et 732, date de l’arrivée des armées musulmanes à Poitiers, les soldats de Mahomet avaient conquis le bassin méditerranéen.
Lors de l’entretien qu’il nous a accordé, Jean-François Chemain reviendra sur le principe de laïcité, décrit dans la loi de 1905 et sur celui de juste laïcité, faisant marcher la France sur ses deux jambes : l’Etat et l’Eglise catholique.