Bruno Roger-Petit s’interroge, après avoir relevé cette phrase de Georges Buisson qui, bien que très remonté contre son père, regrette mardi sur le plateau du “Grand Journal” la quasi-chasse à l’homme dans laquelle se sont lancés des journalistes, et par association d’idées, lance :
“Je ne comprends pas très bien non plus tous ces journalistes qui cherchent à connaitre la source de leurs confrères.”
Selon Bruno Roger-Petit, c’est “la seconde où Buisson fils est apparu plus Patrick que Georges”. En effet, “alors même qu’il avait protesté de ce qu’il n’avait rien à voir avec les fuites, Georges Buisson est revenu, de lui-même, sur le sujet, fustigeant les journalistes qui se demandent quand même qui a livré tout ça en place publique, et pourquoi et comment ?”
Le chroniqueur continue :
“Deux interprétations sont possibles, l’une n’étant pas exclusive de l’autre, mais la seconde étant peut-être la conséquence de la première.
La première, à laquelle il est difficile de ne pas souscrire : en guerre avec son père, Georges Buisson ne peut qu’être hostile à tous ceux qui, d’une façon ou d’une autre, en posant des questions qui dérangent sur l’origine des fuites, sont susceptibles d’altérer la conduite de sa guerre.
La seconde, en forme d’interrogation : si Georges Buisson n’a rien à voir, comme il le proclame, avec la fuite des enregistrements, pourquoi s’en prendre à des journalistes qui souhaitent savoir comment ces derniers ont atterri en place publique ?”
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