C’est une pollution sans pot d’échappement, invisible et inodore. Pourtant, chaque clic sur internet consomme de l’électricité et génère de la pollution. Dans un rapport publié mardi 10 janvier, l’ONG Greenpeace s’est penchée sur le problème. “Si internet était un pays, il serait le 6e plus gros consommateur mondial d’énergie”, estime l’ONG qui a tenté de récolter les données de consommation des principales entreprises du web.
Au cœur du problème, les data centers. C’est dans ces fermes remplies de serveurs que sont stockées les données que vous consultez à chaque fois que vous envoyez un mail ou regardez une vidéo sur YouTube. Pour alimenter et refroidir ces serveurs, ces centres consomment d’importantes quantités d’électricité. Une électricité parfois produite par des énergies polluantes.
Si certaines entreprises du secteur, comme Apple ou Google, utilisent en majorité des énergies renouvelables, d’autres, comme Netflix ou Twitter, sont à la traine. L’ONG appelle même les internautes à écrire au site de streaming vidéo pour lui demander “d’abandonner les énergies polluantes”.