Comme le note l’OJIM, sur la toile, les internautes ironisent sur Alain Minc, le « visionnaire », tandis que certains journalistes (ambitieux ?) n’hésitent pas à lui attribuer ce qualificatif. Une anecdote rapportée par Jean Stern dans Les patrons de la presse nationale : Tous mauvais aux éditions La Fabrique, semble donner raison aux premiers. L’ancien journaliste de Libération et de La Tribune révèle, page 88 de son livre, que « quand la bulle internet éclate en 2001, Alain Minc et Dominique Alduy, la directrice générale de l’époque, veulent fermer lemonde.fr ! Dominique D’Hinnin (membre du conseil de surveillance du Monde, ndlr) s’y oppose et fait apporter en compte courant de quoi sauver le Monde interactif ». Jean Stern de se moquer : « la clairvoyance n’a jamais été le point fort d’Alain Minc. »
Pour la petite anecdote, l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy et actuel conseiller de nombreux patrons français est le coinventeur du néologisme « télématique », employé pour la première fois dans le rapport Nora-Minc sur l’informatisation de la société en décembre 1977, qui préfigure le lancement du Minitel…
Autre anecdote rapportée par Capital de novembre 2013 : Alain Minc “prédisait un avenir cousu d’or” au Poker en ligne et avait cornaqué Stéphane Courbit dans ses investissements à la fin des années 2000. L’ancien propriétaire d’Endemol France a alors racheté Betclic et Everest Poker via une filiale autrefois appelée Mangas Gaming. Résultat des courses : déjà 193 millions de pertes.
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