Quatre tableaux composent ce reportage sur le travail de ces femmes qui dans la nuit prennent le premier métro pour venir nettoyer bureaux, cafés, magasins, gares ou l’Opéra de Paris. Elles font leur travail méticuleusement, précisément afin que les travailleurs du jour retrouvent ces lieux en parfait état. Ces “ouvrières nettoyeuses”, qui travaillent parfois onze heures par jour, sont mal payées, souvent âgées, fatiguées et préfèrent travailler pour des entreprises même si le salaire est plus bas, car “les bourgeois ça me paralyse” dit l’une d’elle. Elles vivent dans l’oubli, personne ne pense à elle, sauf le chef qui inspecte leur travail.