C’est en 2007, lors de recherches poursuivies par le designer François Azambourg au Centre International d’Art Verrier de Meisenthal, que le vase Douglas vit le jour.
Des planches de bois, une scie, des vis, deux charnières, du verre incandescent, le souffle d’un verrier, le moule qui se met à brûler, de la fumée, les alarmes-incendie qui hurlent.
La forme de Douglas naitra de ce process étonnant, qui même mille fois répété, enfantera mille objets uniques. Un vase aux parois portant les empreintes de sa matrice en bois, des veines sinueuses, des nœuds tourmentés, d’infimes crevasses. L’héritage inaltérable du temps qui se fige dans le verre.