11 septembre 2001 et autres “foutages de gueule”…

Les échos de ce jour fatidique du 11 septembre 2001, au cours duquel deux avions de ligne ont percuté les deux principales tours du WTC et un troisième le Pentagone, nous parviennent encore plein pot. Le terrorisme dit islamiste et la crise des réfugiés syriens sont directement liés à l’avènement de l’Etat Islamique, lui-même le fruit de factions islamistes, nourries du chaos créé en Afghanistan puis en en Irak par l’invasion américaine de 2003. Invasion voulue par l’administration de G.W. Bush sur base de raisons inventées de toutes pièces par la CIA, au profit de Big Oil et plus largement du fameux “complexe militaro-industriel“.

L’inextricable bordel dans lequel se trouve aujourd’hui le Moyen-Orient est intiment lié à l’action occidentale suite au 11 septembre 2001: une suite de ratages, d’inepties, d’hypocrisie menant à une misère humaine qui ne fait qu’empirer là-bas, et une régression de nos droits fondamentaux ici. La seule bonne nouvelle étant la possibilité pour l’Iran de reprendre un rôle majeur de stabilisation si les accords sur le nucléaire ne sont pas torpillés par la prochaine administration américaine. Inutile de dire que l’élection d’un Républicain, ou de Hillary Clinton côté Démocrate, serait une bien mauvaise nouvelle pour l’espoir, aussi infime soit-il, d’une paix future.

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Qui veut la paix?

Le poison qui ronge le monde actuel fut injecté massivement le 11 septembre 2001, sous la forme d’un attentat documenté et analysé par les centaines de publications, films, entretiens et analyses réalisées depuis 14 ans. La remise en cause de la “version officielle” (1) des attentats du 11 septembre, remettant en même temps en cause l’ensemble du dogme anti-terroriste développé depuis lors par la politique occidentale et relayé par ses médias bien alignés, n’est évidement pas envisageable par l’establishment et donc, nécessairement, associé au complotisme, négationnisme et autres déviations psychiatriques par de belles plumes pétries d’arrogance et de certitudes politiquement correctes. Et ce même si certaines analyses un peu plus intelligentes, telle celle de Frédéric Lordon dans Conspirationnisme: la paille et la poutre, admettent qu’il puisse exister des “complots” mais que les relations causales supposées par les “complotistes” sont une réaction qu’il décrit ainsi:

“Car au lieu de voir en lui (le conspirationnisme) un délire sans cause, ou plutôt sans autre cause que l’essence arriérée de la plèbe, on pourrait y voir l’effet, sans doute aberrant, mais assez prévisible, d’une population qui ne désarme pas de comprendre ce qu’il lui arrive, mais s’en voit systématiquement refuser les moyens – accès à l’information, transparence des agendas politiques, débats publics approfondis (entendre : autre chose que les indigentes bouillies servies sous ce nom par les médias de masse) etc.”

Il n’a sans doute pas tort mais le problème de toutes ces analyses est qu’elle mettent sur le même plan certains délires ou légendes urbaines plus ou moins amusantes (mais que je n’aurais certainement pas l’arrogance de juger sur le fond sans un minimum d’investigation), et des recherches sérieuses menées par des citoyens contre des affirmations douteuses verrouillées par le pouvoir et les médias aux ordres.

Peu importe. A peine la moitié de la population mondiale croit encore en la version officielle, selon un sondage mondial réalisé en 2008 par worldpublicopinion.org.

De nombreux sondages nationaux furent également conduits, dont je cite ici quelques résultats:

Aux USA, plusieurs sondages et notamment ceux menés par Zogby International en 2004, 2006 et 2007 d’où il ressort que 51% des américains (en 2007) voulaient que le Congrès lance une investigation sur G.W. Bush et Dick Cheney, 30% de ceux-ci étant en faveur d’un impeachment (destitution) immédiat (ces gens étant encore au pouvoir en 2007).

Aux Indes, un sondage CNN-IBN de 2007 montrait que seuls 2 sondés sur 5 croyaient que Al-Qaïda était responsable de l’attaque du 11 septembre, alors qu’au Pakistan seul 2% de la population mettait Al-Qaïda en cause, 63% des sondés ne sachant pas qui était responsable.

Au Canada, selon un sondage Ipsos de 2008, 39% des sondés n’étaient pas certains ou ne pensaient pas que Al-Qaïda était à l’origine de l’attaque. Un tiers pensait que le gouvernement américain avait laissé faire l’attaque, et 16% pensait que le gouvernement avait organisé l’attaque.

En France, le sondage worldpublicopinion.org de 2008 faisait ressortir que 63% des sondés pensent que Al-Qaïda est coupable, 23% ne savent pas, et 15% incriminent les USA ou un autre pays.

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En 2015, quelle est la dynamique?

Pour beaucoup, notamment les moins de 30 ans, les événements du 11 septembre font partie du monde “d’avant”, un peu perdu dans le brouillard du passé. La polémique sur la nature réelle de l’attaque, notamment au travers de l’analyse très contradictoire de ce qui s’est passé au WTC7 entre les tenants de la version officielle et les autres, associée au risque de se faire traiter de conspirationniste pour oser aborder la question, ne motive pas les gens à s’exprimer sur le sujet. Marion Cotillard en a fait les frais. Mais d’autres, conscients que faire la lumière sur cet événement aurait, outre de rendre justice à l’Histoire, un effet de catharsis et permettrait peut être un changement de paradigme géopolitique, continuent le combat pour la réouverture de l’enquête officielle.

ReThink911 Digital Billboard NYCEn pointe, l’association américaine Architects & Engineers for 9/11 Truth qui organise énormément de conférences, y compris un tour d’Europe en 2014. L’an dernier ils ont réussi à financer un mur vidéo de 15m de haut en plein New York diffusant les images de la chute du WTC7! A&E911 ne rentre pas dans les spéculations autour de “qui l’a fait et pourquoi” mais se concentre sur l’analyse des faits matériels. Sa conclusion est simple: les tours ne sont pas tombées à cause des seuls avions (pour les WTC 1 et 2) ni des feux de bureaux (WTC7) mais sous couvert d’une démolition contrôlée, nécessitant une sérieuse planification ainsi qu’une coordination avec l’attaque aérienne. Les éléments de preuve d’une démolition contrôlée sont nombreuses et confondantes. La chute libre parfaitement verticale, après quelques heures de feu, de ce genre de building est inenvisageable. Au mieux, comme dans tous les autres cas de feux de gratte-ciels, la structure métallique reste debout. Au pire, le bâtiment aurait pu basculer, mais tomber tout droit à la vitesse de la chute libre implique la désintégration symétrique et quasi simultanée de l’ensemble de la structure, tout simplement impossible sans “assistance”. Même suite à un impact d’avion – élément qui ne concerne par le WTC7.

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“Architectes & Ingénieurs face au Mystère du… par ReOpen911

Une autre association qui enquête sur les faits est Consensus911, qui fait valider les enquêtes par un comité de lecture composé de scientifiques, ingénieurs, anciens militaires et personnes issues de la société civile. Les recherches pour lesquelles il y a consensus sont alors publiées sur le site, par exemple l’inexistence de preuves liant Ben Laden aux attentats, l’existence d’indices sérieux de délit d’initié boursiers juste avant les attentats, l’invraisemblance totale des conclusions du NIST (l’organisme d’Etat chargé de l’enquête officielle sur ces événements) sur la chute des tours – et en particulier la WTC7, etc…

ReOpen911 reste sans doute le premier portail francophone dédié au 11 septembre 2001, pendant du site américain ReOpen911.org, aujourd’hui essentiellement mort suite à l’abandon par son fondateur Jimmy Walter et “remplacé” par 911Truth.org ou encore ReThink911.org, et bien d’autres.

Plus récemment nous avons eu droit à l’affaire des 28 pages classifiées censées faire partie du rapport au Congrès américain de 2002 sur cet attentat, dont le sénateur Bob Graham demande la publication. Pages qui mettent peut être en cause l’Arabie saoudite. Mais énormément d’informations relatives à l’enquête officielle reste classifiée par le gouvernement US, par exemple le modèle informatique de la structure des tours utilisé par la NIST pour arriver à sa conclusion. Motif du refus de leur publication: risque pour la sécurité publique. Cela donne une mesure de l’ampleur du foutage de gueule dont est coupable l’establishment.

Fin août, Marcy Borders décédait à l’age de 42 ans d’un cancer. Elle en avait 28 lorsqu’elle a survécu à la chute des tours, immortalisée dans une photo ayant fait le tour du monde: Dust Lady. Elle n’aura pas connu la vérité, mais l’espoir reste de mise.

Source

(1) Osama Ben Laden et l’organisation Al-Qaïda ont planifié et mené à bien, seuls, l’attaque contre les deux tours du WTC, le Pentagone et, mais sans succès, la Maison Blanche. Ces deux tours sont tombées à cause du choc et des feux de kérosène. La troisième tour (WTC7), très différente et non impactée par les avions mais touchée par des débris, est tombée à cause des feux de bureaux. Le fait que ces trois tours soient tombées à la verticale et en chute libre sont la conséquence de l’architecture et du type de dommage subit par ces tours. Point final.

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