Les lesbiennes de Bollène : «Il n’y aura pas de pardon, ça c’est une chose qui est certaine.»

Angélique Leroux et Amandine Gilles ont donc contraint une adjointe au maire de Bollène à participer à une parodie de mariage mardi 10 septembre 2013, afin d’éviter une “éventuelle sanction pénale” à Marie-Claude Bompard. Le droit à l’objection de conscience ? Il est resté au backroom…

Vengeance. Outre le ridicule, pour ne pas dire la vulgarité de la cérémonie, une des deux femmes (au look très masculin) a déclaré : « Il n’y aura pas de pardon. Ce que cette femme a fait… Il n’y aura pas de pardon, ça c’est une chose qui est certaine. » Elle parlait du maire de Bollène qui fait l’objet d’une enquête préliminaire du parquet de Carpentras pour “obstruction à la loi par une personne dépositaire de l’autorité publique”.

Singerie. Après la cérémonie, l’adjoint aux Finances André-Yves Beck a déclaré à la presse : « Pour vous c’est un mariage ? Fort bien et non pas pour moi. J’espère que vous m’accordez le droit de ne pas le penser. »

Le mariage unissant l’homme et la femme, Angélique Leroux et Amandine Gilles ne sont donc pas mariées, même si la loi le leur fait croire. Au fond d’elles, y croient-elles seulement ? Si oui, c’en est presque pitoyable…

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115 Comments

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  • Sully , 12 septembre 2013 @ 19 h 23 min

    Mais non , en libéralland ….

  • Yaki , 12 septembre 2013 @ 20 h 48 min

    Ce qui sera drôle c’est quand des maires, appliquant leur liberté de conscience refuseront de marier des catholiques, des juifs, des musulmans à cause de leur religion qui heurte la conscience du maire. Ça va être à mourir de rire ! surtout sur ce site !!

  • Sully , 12 septembre 2013 @ 21 h 05 min

    Votre mauvaise foi est sans limite . Vous savez très bien que l’objection de conscience s’applique au fait de “marier” des gens de même sexe . Puisque , par nature , le mariage est une union entre un home et une femme On l’a dit et répété cent fois , et on continuera autant de fois qu’il faudra .

  • Frédérique , 12 septembre 2013 @ 21 h 07 min

    N’importe quoi, il n’y a pas de clause de conscience dans ces cas là, puisque le maire fait un mariage civil, pas religieux. On ne vous demande pas votre religion pour vous marier. Par contre le mariage homosexuel peut véritablement poser problème à des maires, même sans raison religieuse, puisque c’est une institution millénaire que l’on a touché, qu’il modifie le sens de la famille et même sa définition dans le dictionnaire. Je suis athée et fermement opposé à ce mariage.

  • Frédérique , 12 septembre 2013 @ 21 h 09 min

    opposée, avec un e. Je rectifie vite avant que yaki ne me dise que je suis une transexuelle qui s’ignore.

  • monhugo , 12 septembre 2013 @ 21 h 25 min

    Très bonne question ! Un dysfonctionnement ? Le “loading” ne se fait jamais !
    Si c’est pour annoncer la suppression des notes, j’applaudis – car système servant surtout à certains pour épancher leur bile.

  • Yaki , 12 septembre 2013 @ 21 h 43 min

    Mais, oui, une liberté de conscience à géométrie variable !!
    Les maires qui sont contre toute forme de mariage, qu’ils estiment être une institution bourgeoise avilissante pour la femme, auront-ils la liberté de conscience ?

    Pour les homos, les mairies pourront arguer de leur conscience (notamment religieuse)
    Mais pour les mariés d’une religion (réelle ou supposée), les maires seront “priés” de laisser leur conscience religieuse au vestiaire.
    Pourtant un maire pourrait déclarer :
    M De Villiers, Mme Boutin, vous êtes catholiques, il m’est impossible de vous marier.
    Idem pour un juif qui porte kippa et barbe ou un arabe en djellaba!
    Et M. Négrier, avec un nom pareil , vous avez un ancêtre esclavagiste. Ma conscience ne me permet donc pas de vous marier.
    De mauvaise foi ? Pas plus que les maires qui refusent le mariage de personnes de même sexe.

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