Les lesbiennes de Bollène : «Il n’y aura pas de pardon, ça c’est une chose qui est certaine.»

Eric Martin
11 septembre 2013
Latest Update: 27 août 2018 18 h 12 min
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Angélique Leroux et Amandine Gilles ont donc contraint une adjointe au maire de Bollène à participer à une parodie de mariage mardi 10 septembre 2013, afin d’éviter une “éventuelle sanction pénale” à Marie-Claude Bompard. Le droit à l’objection de conscience ? Il est resté au backroom…

Vengeance. Outre le ridicule, pour ne pas dire la vulgarité de la cérémonie, une des deux femmes (au look très masculin) a déclaré : « Il n’y aura pas de pardon. Ce que cette femme a fait… Il n’y aura pas de pardon, ça c’est une chose qui est certaine. » Elle parlait du maire de Bollène qui fait l’objet d’une enquête préliminaire du parquet de Carpentras pour “obstruction à la loi par une personne dépositaire de l’autorité publique”.

Singerie. Après la cérémonie, l’adjoint aux Finances André-Yves Beck a déclaré à la presse : « Pour vous c’est un mariage ? Fort bien et non pas pour moi. J’espère que vous m’accordez le droit de ne pas le penser. »

Le mariage unissant l’homme et la femme, Angélique Leroux et Amandine Gilles ne sont donc pas mariées, même si la loi le leur fait croire. Au fond d’elles, y croient-elles seulement ? Si oui, c’en est presque pitoyable…

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Sully , 12 septembre 2013 @ 11 h 18 min
Ce serait en effet une bonne réponse . Malheureusement , il y a un hic , c’est que seul le mariage civil donne droit au conjoint survivant à une pension de réversion. Ainsi , mon épouse , qui a voulu s’arrêter pour élever nos enfants n’aura que des clopinettes de retraite perso et ne pourra vivre , à peu près décemment , que grâce à la pension de réversion qu’elle touchera à partir de ma pension actuelle , si je m’en vais avant elle , ce qui est statistiquement probable .

Il faudrait que le législateur invente une procédure au terme de laquelle le citoyen lambda désigne un autre citoyen lambda prime pour recevoir une pension de réversion après sa mort .chose non révocable et maintenue au prorata de la durée de vie du contrat en question . Cette chose étant faite , qui profitera malheureusement aux paires , nous autres gens normaux divorceront (civilement) et signeront un contrat d’engagement de pension de réversion envers notre conjoint (devant Dieu) , mais là l’Etat impie n’a pas besoin de le savoir) .

En tous cas , il y là un véritable problème , et les jeunes qui , aujourd’hui , iraient se marier (à l’Eglise) en Espagne ou en Italie , doivent savoir qu’aux yeux de la loi ripoubliciane actuelle , leur conjoint n’est pas protégé en cas de veuvage .
louis , 12 septembre 2013 @ 11 h 25 min
De cette histoire minable, elles vont faire le combat de leur vie …

Tout ça pour un mariage dont on se moque éperdument.
Républicain non aliéné , 12 septembre 2013 @ 11 h 33 min
Cérémonie bordélique sur fond de haine de la part de ces deux femmes à l’égard d’une maire qui a parfaitement le droit de déléguer ce genre de basse besogne. Et en 2014 elle sera reconduite.

D’ailleurs elles se prennent pour qui avec leur “pardon” ? Il n’y a rien à pardonner, pas même à s’excuser, elles pouvaient toujours aller se faire “marier” ailleurs.
Eric Martin , 12 septembre 2013 @ 11 h 48 min
Attention, Marie-Claude Bompard n’a rien délégué du tout.
LIU , 12 septembre 2013 @ 12 h 08 min
Ce n’est pas flatteur pour les oies …
Yaki , 12 septembre 2013 @ 13 h 37 min
La loi ne prévoit pas la liberté de conscience pour les fonctionnaires en général. Tout agent de l’Etat qui en argue pour ne pas obéir est punissable.

Il ne me semble pas que les maires et adjoints communistes aient refuser de marier les gens au nom de leur conscience, alors qu’ils estimaient que le mariage était une institution bourgeoise qui visait à l’asservissement de la femme.
Yaki , 12 septembre 2013 @ 13 h 42 min
Le jour où un maire fera le clown pour marier des gens style De villiers ou Boutin, vous crierez à l’irrespect, au scandale. Encore mieux le jour du mariage de vos enfants ou petits enfants !

Avant de proposer n’importe quoi, pensez au proverbe qui veut qu’on n’appliques aux autres ce qu’on ne voudrait pas se voir appliquer !