Les lesbiennes de Bollène : «Il n’y aura pas de pardon, ça c’est une chose qui est certaine.»

Angélique Leroux et Amandine Gilles ont donc contraint une adjointe au maire de Bollène à participer à une parodie de mariage mardi 10 septembre 2013, afin d’éviter une “éventuelle sanction pénale” à Marie-Claude Bompard. Le droit à l’objection de conscience ? Il est resté au backroom…

Vengeance. Outre le ridicule, pour ne pas dire la vulgarité de la cérémonie, une des deux femmes (au look très masculin) a déclaré : « Il n’y aura pas de pardon. Ce que cette femme a fait… Il n’y aura pas de pardon, ça c’est une chose qui est certaine. » Elle parlait du maire de Bollène qui fait l’objet d’une enquête préliminaire du parquet de Carpentras pour “obstruction à la loi par une personne dépositaire de l’autorité publique”.

Singerie. Après la cérémonie, l’adjoint aux Finances André-Yves Beck a déclaré à la presse : « Pour vous c’est un mariage ? Fort bien et non pas pour moi. J’espère que vous m’accordez le droit de ne pas le penser. »

Le mariage unissant l’homme et la femme, Angélique Leroux et Amandine Gilles ne sont donc pas mariées, même si la loi le leur fait croire. Au fond d’elles, y croient-elles seulement ? Si oui, c’en est presque pitoyable…

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115 Comments

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  • Pierre ghi , 12 septembre 2013 @ 9 h 31 min

    Pascaline, Le journal du lundi de pro Russia TV nous précise que l’astreinte pour un maire récalcitrant est de 1000 euro par jour. Comme toujours, les huissiers, la justice partiale et idéologisée, la spoliation, l’arbitraire sont d’énormes freins car en France nous ne sommes pas culturellement imbibés de ces méthodes à l’anglo saxonne, notre droit avait des principes sains avant le glissement vers la dictature européenne du coup nous montrons un retard évident pour l’organisation en lobby, nous n’avons pas de “syndicat” de défense de nos droits constitutionnels qui sont pourtant bafoués dans de nombreux cas. Si nous étions représentés, si nous cotisions alors oui, on pourrait se défendre et non se faire plumer. Il n’y a qu’à voir le cas de Dieudonné, persécution fiscale, tentative de spoliation et j’en passe.

  • fleurdenavet78 , 12 septembre 2013 @ 10 h 16 min

    Mme Bompard n’a rien à se faire pardonner, Nous sommes de tout coeur avec elle.
    Quant aux greluches et greluchons nous aimerions qu’ils arrêtent de nous emmerder avec leur histoire de cul.

  • Dōseikekkon , 12 septembre 2013 @ 10 h 22 min

    hermeniais : « doséquékon qui cherche à se rassurer ».
    Pas du tout ! Placide je suis, serein je reste.
    Mon précédent message n’avait pour vocation que faire réagir un c○n ou deux.
    Comme quoi tout finit par arriver… :~)

  • Dōseikekkon , 12 septembre 2013 @ 10 h 25 min

    Voilà autre chose !
    Vous délivrez des certificats de « pardonneur » maintenant ?

  • mariedefrance , 12 septembre 2013 @ 10 h 34 min

    N’insistez pas Doseikekkon.
    Nous n’avons pas les mêmes valeurs.

  • Dōseikekkon , 12 septembre 2013 @ 10 h 43 min

    Pas d’inquiétude, Bordeau-Chesnel, ma question n’attendait pas vraiment de réponse.

  • Charles , 12 septembre 2013 @ 10 h 51 min

    Attention,le port du nez de clown peut être requalifié
    en insulte à caractère sexiste.

    Il faut jouer le droit au changement de sexe.

    Donc,pour nous résumer sérieusement ,un homme,
    officier d’état civil,portant une robe de femme décolletée avec des gros bras nus et velus plus des chaussures à haut talons est inattaquable en justice.

    Tout comme les lunettes de soleil,ou un foulard islamique
    sur une perruque.

    Les maires qui s’exprimeront ainsi seront inattaquables
    en invoquant une sexualité incertaine et aléatoire.

    En plus ils auront un franc succès local,plus une couverture média intense et gratuite et in fine,une réduction de leurs frais de campagne 2014.
    En effet,ils sont d’emblée assurés d’être réélus.

    Leurs rivaux resteront “gros-jean comme devant”
    à tenir la chandelle du “mariage”.

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