Les lesbiennes de Bollène : «Il n’y aura pas de pardon, ça c’est une chose qui est certaine.»

Angélique Leroux et Amandine Gilles ont donc contraint une adjointe au maire de Bollène à participer à une parodie de mariage mardi 10 septembre 2013, afin d’éviter une “éventuelle sanction pénale” à Marie-Claude Bompard. Le droit à l’objection de conscience ? Il est resté au backroom…

Vengeance. Outre le ridicule, pour ne pas dire la vulgarité de la cérémonie, une des deux femmes (au look très masculin) a déclaré : « Il n’y aura pas de pardon. Ce que cette femme a fait… Il n’y aura pas de pardon, ça c’est une chose qui est certaine. » Elle parlait du maire de Bollène qui fait l’objet d’une enquête préliminaire du parquet de Carpentras pour “obstruction à la loi par une personne dépositaire de l’autorité publique”.

Singerie. Après la cérémonie, l’adjoint aux Finances André-Yves Beck a déclaré à la presse : « Pour vous c’est un mariage ? Fort bien et non pas pour moi. J’espère que vous m’accordez le droit de ne pas le penser. »

Le mariage unissant l’homme et la femme, Angélique Leroux et Amandine Gilles ne sont donc pas mariées, même si la loi le leur fait croire. Au fond d’elles, y croient-elles seulement ? Si oui, c’en est presque pitoyable…

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115 Comments

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  • monhugo , 13 septembre 2013 @ 14 h 44 min

    Soyons simplement pragmatiques ! Deux étrangers qui ne le sont plus, grâce au mariage. Logique pour un couple H/F, qui, dans l’écrasante majorité des cas, procrée et complète un arbre généalogique.
    Comment insérer une paire sans altérité dans un ensemble familial ??? Donner des avantages, notamment successoraux, à des homosexualistes (“mariés”), est aberrant et discriminatoire. La paire est exogène/mariage.
    Une pantalonnade façon Taupe ne fera entrer personne dans une famille.

  • SUPERBE!!! , 13 septembre 2013 @ 14 h 47 min

    C’est sur qu’elles ont pas l’air tres misericordieux les deux camionneuses

  • monhugo , 13 septembre 2013 @ 14 h 47 min

    Si on clique sur “charte”, il n’y a rien. Si on demande une explication, on n’en a jamais. Etc.

  • monhugo , 13 septembre 2013 @ 14 h 57 min

    @Yaki. Inutile de finasser. 1 Noir et 1 Blanche, ou 1 Juif et une Musulmane : couples. Indubitable. Peuvent procréer, compléter un arbre généalogique. Font des mariés très convenables.
    En revanche, 2 mâles juifs, ou 2 Noires, cela ne peut pas procréer ensemble. Resteront éternellement étrangers l’un (l’une) par rapport à l’autre. L’idéologie a ses limites.

  • Frédérique , 13 septembre 2013 @ 15 h 08 min

    ” mon épouse , qui a voulu s’arrêter pour élever nos enfants n’aura que des clopinettes de retraite”
    C’est bien pour cela qu’il faudrait faire une refonte complète du système d’allocations actuelle, si l’Etat devait se désengager du mariage (Se bornant à l’encadrer pour éviter les dérives, âge requis et consentement mutuel entre autres).
    Tous les avantages dus au mariage seraient supprimés, et seuls les enfants, essentiels pour la continuité de la société, continueraient à en apporter. De ce fait, il faudrait passer par le notaire pour officialiser les conditions financières entre époux, et transformer les allocations en un salaire familiale pour garantir au parent qui reste à la maison élever ses enfants, les mêmes avantages que s’il était salarié. Même la polygamie ne deviendrait plus un problème, puisque la République garantissant la liberté religieuse, il s’agirait là d’un acte religieux et privé qui n’apporterait rien de plus à ceux qui le pratiquent.

  • Dōseikekkon , 13 septembre 2013 @ 18 h 24 min

    Bondieuserie (qui s’ignore) !

    Car, si on entre dans votre « logique », alors en quoi un couple FF ou HH qui élève des enfants est-il moins utile à la société qu’un couple HF qui est marié sans enfants ?
    Vous seriez crédible à compter du moment où vous militeriez – par exemple – pour que les droits afférents au mariage ne soient ouverts qu’après l’arrivée du premier enfant au sein de la famille.
    Parce que, si ce que vous défendez c’es de réserver le mariage aux couples HF – qu’ils aient ou non des enfants – et de l’interdire aux couples de même sexe – qu’ils aient ou non des enfants – force est de constater que ce que vous défendez c’est bien la supériorité du couple HF sur les couples FF/HH, et que la question des enfants ne vous intéresse pas tant que vous le prétendez.

    Par ailleurs, on n’est pas tenu non plus d’entrer dans cette logique qui ne mesure l’utilité des personnes qu’à l’aune de leur descendance.
    Etc. (débat déjà radoté).

  • Dōseikekkon , 13 septembre 2013 @ 18 h 41 min

    monhugo : « 1 Noir et 1 Blanche,
    ou 1 Juif et une Musulmane :
    couples. Indubitable. »

    Et pourtant, il ne s’agit pas là d’une vérité éternelle !
    Il y a moins de 60 ans, dans l’affaire State vs Brown (Louisiane vs James Brown & Lucille Aymond), le juge Hawthorne expliquait pourquoi il n’était pas dans l’intérêt de la société de laisser se perpétrer les mariages entre Noirs et Blancs car, expliquait-il – comme d’aucuns expliquent aujourd’hui que l’intérêt de la société ne peut résider que dans la « production » d’enfants (par des couples F/H) –, la société a un intérêt direct à maintenir la pureté raciale.

    Et, comme d’autres aujourd’hui se servent de la notion d’« intérêt de l’enfant » pour discréditer l’homoparentalité, notre bon juge affirmait sans ambages que les enfants métis, s’il en naissait, seraient plus malheureux que les autres.

    “A state statute which prohibits
    intermarriage or cohabitation
    between members of different races
    we think falls squarely within the
    police power of the state, which
    has an interest in maintaining the
    purity of the races and in
    preventing the propagation of
    half-breed children.
    Such children have difficulty in
    being accepted by society, and
    there is no doubt that children in
    such a situation are burdened, as
    has been said in another
    connection, with ‘a feeling of
    inferiority as to their status in
    the community that may affect their
    hearts and minds in a way unlikely
    ever to be undone’”

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