Alexandre Jous était la semaine passée dans le massif des Ecrins pour sa tournée estivale des refuges. Une expérience “magique” selon ses propres mots. Comme ce soir-là, au refuge de l’Olan où, pour l’occasion, il a accès au toit du refuge. Les gens sont couchés, la tête dirigée vers le étoiles. Alexandre Jous, lui, se positionne face au massif isérois et commence à “jouer avec les résonnances de la montagne”. (…)
Si Alexandre Jous interprète des musiques traditionnelles, il aime aussi se confronter à des registres plus récents : électro ou reggae comme dans son dernier album “Alp’Horn in the street”. Son éclectisme et son talent lui ont d’ailleurs permis de remporter en 2008 le concours international de cor des Alpes en Suisse dans la catégorie solo. Il est alors le premier “non-suisse” à remporter ce concours. Musicien professionnel depuis 15 ans, Alexandre Jous s’est produit aux quatre coins du monde en soliste international comme en musicien d’orchestre. Chine, Russie, Etats-Unis, Autriche, Hongrie, Estonie, Espagne, Maroc, Emirats-arabes unis, Luxemboug, Allemagne, Belgique, autant de pays qui ont pu découvrir ces mélodies venues de si loin. En 2015, la même année où il participe au festival de Royan “Un violon sur le sable”, Alexandre Jous est invité à l’émission de J-F Zygel “La boite à musique” sur France 2. Il y reprend notamment l’un des thèmes de la première symphonie de Brahms. L’histoire raconte que Brahms avait envoyé une carte à Clara Schumann, lui écrivant “Aujourd’hui j’ai écouté ça dans la montagne” et en fera plus tard l’un des thèmes de sa Symphonie n°1.