Vincent Lambert est décédé! Macron a bien rétabli la peine de mort… Et il en est probablement très content. Cette mise à mort, décidée à l’Elysée, a été entourée d’un grand mutisme de la part des “célébrités”… Seul Michel Houellebecq, dans une tribune publiée dans Le Monde, a osé attaquer Macron et Buzyn.
“Ainsi, l’Etat français a réussi à faire ce à quoi s’acharnait, depuis des années, la plus grande partie de sa famille : tuer Vincent Lambert. J’avoue que lorsque la ministre « des solidarités et de la santé » (j’aime bien, en l’occurrence, les solidarités) s’est pourvue en cassation, j’en suis resté sidéré. J’étais persuadé que le gouvernement, dans cette affaire, resterait neutre. Après tout, Emmanuel Macron avait déclaré, peu de temps auparavant, qu’il ne souhaitait surtout pas s’en mêler ; je pensais, bêtement, que ses ministres seraient sur la même ligne.
J’aurais dû me méfier d’Agnès Buzyn. Je m’en méfiais un peu, à vrai dire, depuis que je l’avais entendu déclarer que la conclusion à tirer de ces tristes événements, c’est qu’il ne fallait pas oublier de rédiger ses directives anticipées (elle en parlait vraiment comme on rappelle un devoir à faire à ses enfants ; elle n’a même pas précisé dans quel sens devaient aller les directives, tant ça lui paraissait aller de soi).”
De l’AGRIF :
Qui ne le voit maintenant ? La loi du sirupeux Léonetti, doucereusement, hypocritement, abominablement présentée comme un texte, bien sûr « humaniste », visant à adoucir le passage à la mort par de suaves endormissements, était une immonde entourloupe.
En fait, on le voit bien, elle n’a été conçue que pour ne pas durer, pour n’être qu’une étape, pour susciter l’exigence d’une autre solution que le processus de la lente et cruelle mise à mort par déshydratation de ceux dont la planification sociétale a programmé l’élimination.
Les souffrances de Vincent Lambert servant à faire apparaître comme une solution bien plus humaine la piqûre létale. Dans cette ignoble manipulation le narcissique demi-neveu François Lambert a joué le triste rôle que ceux qui le manipulaient attendaient de lui : faire passer l’euthanasie pour une solution à la souffrance, la légitimer, la légaliser, la banaliser tout comme celle du meurtre par avortement.