200 personnes étaient classées et notées en fonction de leur degré d’influence par une agence de communication américaine FleishmanHillard qui travaillait avec Monsanto. Le groupe Bayer, qui a racheté pour 63 milliards de dollars l’entreprise américaine, dit avoir rompu son contrat avec FleishmanHillard.
C’était le fichier à ne pas mettre entre toutes les mains. Pas de chance pour l’agence de communication américaine FleishmanHillard, il a fini sous la forme d’une clé USB sur la table d’un journaliste enquêteur de France Télévision. L’affaire, révélée ce mardi soir au journal de 20h sur France 2, égratigne un peu plus l’image de Monsanto. […]
« On trouve une cible prioritaire avec 74 noms classés selon quatre couleurs : les alliés en bleu, les potentiels alliés en vert, les personnes à éduquer en jaune et les opposants à surveiller en rouge. » Enfin, s’y ajoute un système de notation de zéro à cinq qui prennent notamment en compte le niveau de soutien. FleishmanHillard qui dispose de bureaux à Paris et Bruxelles fait aujourd’hui partie du groupe Omnicom.
FleishmanHillard semblait avoir pour rôle de défendre le glyphosate en le déconnectant de Monsanto. Il s’agissait d’instiller le doute, de montrer qu’on a besoin de cet herbicide […]