https://www.youtube.com/watch?v=wM_uA8YSYL8
Venu leur livrer vivres et vêtements porte de la Chapelle, Gucci Ig, le leader de la Ligue de Défense Noire Africaine se fait voler par des clandestins et réagit.
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Non contente d’avoir forcé la main, avec succès, à Facebook pour que soit fermée la page de Génération identitaire – après qu’ils ont symboliquement bloqué le col de l’Échelle, un lieu de passage des migrants entre l’Italie et la France –, la Ligue de défense noire africaine (LDNA) réclame maintenant la tête professionnelle de Romain Espino, porte-parole du mouvement patriote, par ailleurs salarié du Crédit agricole.
Une vidéo tourne ainsi sur Internet, montrant l’intrusion du leader de la LDNA, Gucci Ig – rappeur de son état, qui chante notamment « Moi j’préfère le Coran, nique le pape et l’Église », injure caractérisée à l’encontre des catholiques qu’il ne ferait pas bon proférer en inversant les propositions ! – au siège social du Crédit agricole, à Montrouge (Hauts-de-Seine), pour exiger le renvoi de Romain Espino, « un traqueur de migrants », selon l’activiste noir.
« Réclamant en vain un rendez-vous avec un responsable […], les choses auraient apparemment dérapé. Le membre de la LDNA […] estime que “la blanche à l’accueil […] doit aussi faire partie de l’extrême-droite” et qu’elle lui a “mal parlé”. Après que l’accueil du Crédit agricole s’est vidé, le militant s’est retrouvé au contact des agents de sécurité où il a élevé la voix, sur un ton menaçant » (RT France).
La LDNA est coutumière de ces méthodes d’intimidation, comme elle l’a démontré au début de l’année en menaçant les vendeurs d’un magasin H&M, pour protester contre une publicité de l’enseigne qui, « à l’occasion du lancement de sa nouvelle collection pour les jeunes garçons, [avait] mis en ligne, sur son site au Royaume-Uni, la photo d’un petit garçon noir portant une inscription jugée raciste sur son sweat-shirt : “Coolest monkey in the jungle”. Traduction : “Le singe le plus cool de la jungle” » (Le Figaro). Les activistes de la LDNA revendiquaient, sur une vidéo, de « foutre le bordel dans le magasin [pour] leur envoyer un message ».
L’écrivain Blaise Cendrars (1887-1961) est aussi dans la ligne de mire de cette organisation, incriminé pour ses Petits Contes nègres pour les enfants des Blancs, texte qui, loin d’être raciste, témoigne de l’intérêt de l’auteur « pour l’Afrique, quelques années après sonAnthologie nègre de 1921. Si ces livres font aujourd’hui polémique, c’est pour l’utilisation du terme “nègre” dans leurs titres, jugée négrophobe » (ActuaLitté).
Il devient évident que la violence de ces groupuscules antiracistes, à l’instar de ceux d’extrême gauche – lesquels ont encore illustré le peu de cas qu’ils faisaient de la démocratie en « chahutant »récemment Robert Ménard en Gironde, comme l’a titré, avec un indéniable sens de l’euphémisme, Le Monde –, fait peser un climat de terreur, telle une police politique autoproclamée. Il serait temps de leur rappeler que force doit rester à la loi.
À noter que LDNA ne s’est pas encore prononcée sur la couleur des pansements !
Charles Demassieux – Boulevard Voltaire