Sibeth, le nouveau poids lourd du gouvernement, a la langue bien pendue mais pas que… elle l’a aussi clouée!
La presse féminine est en joie car la porte-parole a un piercing sur la langue, comme si se faire clouter la langue était le summum de l’élégance… En plus, la grande tendance 2019 est d’avoir plein de piercings sur les oreilles, un anneau sur la narine ou en bout de nez comme les vaches.
En ce moment, le musée de l’Homme propose une expo racontant le piercing d’un point de vue anthropologique. “Mêlant représentations artistiques, objets préhistoriques, photographies et bijoux, l’exposition présente des pratiques du piercing depuis 45 000 ans. Différentes traditions seront abordées : des Kayapos du Brésil aux Dayaks du Bornéo, des « Primitifs Modernes » aux États-Unis aux usages contemporains.
Trouer la peau et y placer un objet visible est une pratique qui remonte à la préhistoire et dont on trouve des traces sur tous les continents, une pratique qui a perduré jusqu’à aujourd’hui. Ces modifications du corps prennent des significations diverses : appartenance à un groupe, rites de passage, signes de prestige ou marques d’infamie, signes de soumission, de beauté et de force.
Si en Europe seule la boucle d’oreille semble avoir traversé les époques pour devenir une tradition bien ancrée, aujourd’hui les Occidentaux ont adopté de nouvelles modes et utilisent l’ensemble du corps comme moyen d’expression.
Parti de la Californie libertaire des années 1970, le renouveau de cette pratique ancestrale est inspiré par des précurseurs qui cherchaient à libérer le corps. Se définissant eux-mêmes comme « Primitifs Modernes », ils réinventent et réinterprètent les pratiques dans un nouveau contexte où le piercing se réalise désormais dans des conditions stériles et maîtrisées. C’est ainsi que le premier studio de piercing voit le jour en 1975.
D’abord réservée aux subcultures naissantes (gay, punk, SM), cette pratique va progressivement s’étendre à toute la société et s’imposer à l’échelle mondiale grâce à un phénomène d’imitation, soutenu par l’essor d’Internet, et s’imposer désormais sous un nom mondialisé : le piercing.”
Si nous ignorons la signification de celui qu’arbore Sibeth, nous savons toutefois qu’elle est téméraire (ou inconsciente) car voici ce qui la menaçait quand elle l’a fait poser: “Des réactions allergiques, dues aux produits de désinfection, peuvent se manifester dès les premiers instants. Le plus souvent, on remarque l’apparition d’eczéma sur la zone percée. Parmi les séquelles les plus fréquentes, on cite également les infections microbiennes locales (streptocoques, staphylocoques…), divers traumatismes (hémorragie, hématome, plaie, etc.), etc. En effet, durant le perçage, les nerfs et vaisseaux sanguins sont exposés à des risques de déchirures et de dommages, ce qui peut provoquer des hémorragies et des cas de paresthésie, les effets de cette dernière étant similaires à ceux de l’anesthésie partielle (amoindrissement de la sensation). Il est à noter que la bouche est une zone propice au développement des infections, à cause de l’humidité constante de cette partie. Par ailleurs, il se peut que la cicatrisation soit difficile.” (Source)
Et voici ce qui continue de la menacer: “Il arrive que les conséquences du piercing ne se manifestent pas sur le moment, ni durant les jours qui suivent. Sur le long terme, il faut donc surveiller régulièrement les gencives, car le piercing peut provoquer diverses maladies gingivales. Le piercing à la langue peut causer une fracture dentaire, entraînant plus tard la perte des dents. Ces problèmes sont dus au frottement de l’attache des tiges. Les voies respiratoires peuvent également être obstruées à cause de l’inhalation du bijou et du gonflement de la gorge, suite à l’intolérance du bijou en question. Le piercing à la langue peut être à l’origine d’infections virales (herpès, hépatite C, hépatite B, etc.), d’autant plus que la bouche contient plusieurs bactéries. Enfin, lorsque le bijou est retiré, la langue reste le siège du trou réalisé et le rendu visuel est loin d’être gracieux. Notons qu’il faut toujours veiller à utiliser un matériel désinfecté, car, dans le cas contraire, les risques n’en seraient qu’accrus.” (Source)
Castaner a été remisé à LREM, Griveaux s’est barré pour courir derrière Hidalgo… Il ne faudrait pas que la number 3 du porte-parolat du salarié Manu nous quitte prématurément à cause d’une “coquetterie” qui peut s’avérer mortelle…
Sybilline Bavastro