Trevor Phillips, qui était président de l’EHRC de 2003 à 2012, époque à laquelle il luttait contre “l’islamophobie”, commentait un sondage ICM pour la chaîne de télévision Channel 4. Son retournement fait la Une aujourd’hui de plusieurs journaux britanniques.
“Il y a vingt ans, quand j’ai publié le rapport intitulé ‘L’islamophobie : un défi pour nous tous’, nous croyions que le vrai risque causé par l’arrivée de nouvelles communautés était la discrimination contre les musulmans”, explique Trevor Phillips. Puis il explique que l’imposition du concept d’islamophobie, à laquelle il a contribué, a surtout servi à faire taire ceux qui s’interrogeaient sur l’arrivée en masse de musulmans. Et aussi, dit Phillips, à justifier les troubles sociaux qui ont accompagné l’expansion musulmane en Grande-Bretagne. L’ancien président de l’EHRC avoue aussi que lui et ses pairs ont largement sous-estimé cette expansion.
“Pendant longtemps, je croyais moi aussi que les musulmans d’Europe deviendraient comme les immigrants des vagues précédentes et qu’ils abandonneraient leurs modes de vie ancestraux, adaptant leur bagage religieux et culturel et se fondant progressivement dans la diversité britannique. J’aurais dû faire preuve de plus de discernement.”, affirme aujourd’hui Trevor Phillips.
Et encore sur la situation dans laquelle la politique d’immigration massive a mis les femmes britanniques : “Le mépris pour les filles blanches présent chez certains hommes musulmans a été mis lumière par les récents scandales à Rotherham, Oxford, Rochdale et ailleurs. Mais cela ne fait que refléter un sexisme profondément enraciné répandu à travers les communautés musulmanes de Grande-Bretagne.”
Trevor Phillips s’inquiète aujourd’hui de voir les musulmans créer une nation dans la nation. Un peu tard, mais il a au moins le mérite de dire haut et fort qu’il s’est trompé sur toute la ligne.
17 Comments
Comments are closed.