Attali, Soros, Trichet et Panama papers!

Tout le monde connaît le frétillant Jacques Attali et ses idées fumeuses, enveloppées dans un bas de soie. Tout le monde connaît Jean-Claude Trichet pour avoir été directeur du Trésor, puis gouverneur de la Banque de France pour terminer glorieusement patron de la BCE et, last but not least, président de la Trilatérale, petite sœur de Bilderberg. Personne, cependant, ne connaît les liens de ces personnages avec George Soros. Ce sont des liens discrets, mais ils ont existé ou existent toujours.

Voici ce que nous rapporte Marta Dyczok, de l’université de Toronto, dans son ouvrage sur l’Ukraine Ukraine: Movement without Change, Change without Movement en page 79 de son ouvrage : « Les perspectives économiques de l’Ukraine sont difficiles à prévoir, depuis la réorganisation du pouvoir économique qui change rapidement. Des financiers en vue comme Jacques Attali et George Soros se posent des questions sur les relations entre la démocratie et l’économie de marché et veulent forcer l’Occident à réexaminer les fondations de leur système économique. » On remarquera le ton : « veulent forcer ».

Dans la rubrique « Organisation du chaos en Europe de l’Est par George Soros », l’historien américain Frederick William Engdahl, diplômé de Princeton, rapporte : « Un autre partenaire silencieux qui s’était introduit dans l’organisation du chaos en ex-Union soviétique est Shaul Eisenberg. Eisenberg, muni d’une lettre de recommandation de Jacques Attali, à l’époque chef de la BERD, a réussi à s’assurer une concession exclusive de textile et autres commerces en Ouszbékistan. Eisenberg, accusé de fraude massive et de corruption par le gouvernement ouszbek, a dû arrêter ses activités. Ce qui a considérablement nui au Mossad dans la région, car le même Eisenberg est rapporté avoir été un membre du Mossad de très longue date, mais aussi un contributeur au trésor de guerre de 10 milliards de dollars de George Soros, dans son Quantum Group of Funds, destiné en 1992 à démolir la stabilité monétaire européenne. » Engdahl relate les liens de Soros avec la France : « Lorsque Soros appelait les investisseurs à détruire le Deutsche Mark en 1993, fin 1992, il se faisait passer dans les médias français comme un ami des intérêts français. Il est de notoriété publique que Soros est proche de l’establishment français, et en particulier de Jean-Claude Trichet. »

Soros, marionnettiste en chef du Nouvel ordre mondial, utilise également ses relations au sein du Conseil européen afin de promouvoir sa funeste stratégie en Ukraine, destinée à déstabiliser la Russie haïe, en particulier (toujours) Jean-Claude Trichet, qui jouerait un « rôle subtil » selon Engdahl.

Selon Valentin Katsonov, du Strategic Culture Foundation, professeur, docteur en sciences économiques, membre associé de l’Académie russe des sciences économiques et des affaires, « il existe d’autres vétérans des médias politiques et financiers qui ont aidé Soros avec son travail de propagande, inclus l’ancien président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Jaques Attali. Les philosophies entre George Soros et Jacques Attali sont saisissantes. Tous deux sont cosmopolites à fond, les deux ont mis leur confiance dans le rôle organisationnel des banques, les deux attaquent ce qui reste de culture et religion, les deux estiment la nécessité d’une banque centrale mondiale, une armée mondiale, etc. On dirait qu’ils ont, ensemble, un seul boss et un seul client ! » Vous avez dit « Panama Papers » ?

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