Anneau de Sainte Jeanne d’Arc : Philippe de Villiers ne restituera jamais « ce petit bout de France revenu en France”

Six siècles après sa mort, Jeanne D’Arc enflamme de nouveau les tribunaux entre la France et l’Angleterre ! Pour récupérer leur précieux, racheté en février par le Puy du Fou, l’Angleterre entamera une procédure judiciaire contre la famille Villiers.

Le reconquête de l’anneau a commencé outre-Manche. Prêt à tout pour voir revenir la relique de la pucelle d’Orléans en Angleterre, le National Council of Arts (ndlr : Conseil des Arts britanniques) s’apprête dans les jours à venir à réclamer la saisie de la bague et sa mise sous séquestre en attendant que l’affaire soit réglée devant un tribunal.

«On ne livrera pas Jeanne une deuxième fois»

Or, Philippe de Villiers, fondateur du Puy du Fou et ancien président du Conseil Général de Vendée, a déjà averti les Anglais qu’il ne restituera jamais « ce petit bout de France revenu en France. On ne livrera pas Jeanne un deuxième fois ».

Selon son avocat, le tout nouveau « seigneur de l’anneau » risquerait une peine de six ans de prison et une amende d’un million d’euros pour détournement de bien national. Le National Council of Arts a en effet stipulé dans une lettre destinée à l’avocat de la Fondation Puy du Fou Espérance que « l’anneau fait partie intégrante du patrimoine anglais » et que, pour cette raison, il aurait dû être assujetti à une licence d’exportation.

Les responsables du Puy du Fou ont néanmoins déclaré à RTL qu’en « signe de bonne volonté » tous les formulaires techniques pour obtenir cette licence ont été complétés.

Acquis le 26 février dernier par Nicolas de Villiers, fils de Philippe de Villiers et président du parc du Puy du Fou, pour 376 833 euros lors d’une vente aux enchères, l’anneau de Jeanne d’Arc est aujourd’hui caché dans un lieu sûr, dont seul Philippe de Villiers en aurait la clé pour en empêcher la saisie.

Source : RT France

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51 Comments

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  • Gisèle , 12 avril 2016 @ 1 h 01 min

    Alors, il aura intérêt à bien le cacher après en avoir fait faire une copie à exposer !

  • frannot , 12 avril 2016 @ 7 h 13 min

    Prisonnière, surtout, innocente, injustement condamnée, victime d’un félon et d’un procès truqué. Les Anglais devraient faire preuve de pudeur, et surtout à notre époque où on ne cesse de faire repentance, c’est l’occasion.

  • champar , 12 avril 2016 @ 8 h 48 min

    Philippe de Villiers est un homme d’honneur, lorrain d’origine comme Jean-Nicolas Stofflet, je pense vraiment qu’il aura un vrai courage ce qui ne peut que nous donner le courage de la soutenir. Comme son livre le montre, il a déjà subi beaucoup de saloperies provoquées par ses ennemis (ou faux amis), il sait ce qu’il risque à s’opposer au politiquement correct donc sa déclaration n’est pas un mot en l’air. Il est probable que ses ennemis (lâches) s’attaqueront, par tous les moyens, plutôt à son fils qu’à lui !

    Le plus à craindre dans cette affaire n’est pas le gouvernement anglais (qui d’ailleurs ne se rend probablement pas compte qu’il risque de réveiller brutalement une forte hostilité à l’Angleterre) mais le “gouvernement français” composé d’une bande de cauchons stipendiés et prêts à trahir.

  • André Pouchet , 12 avril 2016 @ 9 h 42 min

    Je n’interviendrai pas pour la défense de l’anneau (sur ce point je fais totalement confiance à M. de Villiers qui, j’en suis sûr, saura repousser victorieusement toutes les spécieuses et sournoises manigances de ces maudits Godons) mais pour la seule défense de la langue française malmenée.

    Ce n’est pas la première fois que je dois constater, non pas dans les commentaires des lecteurs (là il y aurait beaucoup trop de boulot pour celui qui voudrait se mêler de corriger les très nombreuses déficiences orthographiques ou grammaticales qu’on y peut constater) mais dans les textes de présentation des sujets rédigés par NDF (ce qui est, on me l’accordera, beaucoup plus fâcheux).

    Ainsi, tout à la fin du présent article, voici ce que l’on peut relever : “…un lieu sûr, dont seul Philippe de Villiers en aurait la clé…”. Qui ne voit l’incorrection syntaxique flagrante qui a été ici commise ? Dans la phrase ainsi tournée, “la clé”, qui est le COD du verbe “aurait”, a besoin d’une détermination (de quoi est-elle la clé ?). Il lui faut donc un complément de nom (un génitif, si l’on préfère). Or dans la rédaction fautive adoptée ici, il en a deux qui font double emploi, les pronoms “dont” (pronom relatif = de qui, duquel) et “en” (pronom adverbial = de celui-ci, de ceux-ci), lesquels représentent tous deux, le même antécédent “un lieu sûr”. C’est comme si l’on avait écrit : “un lieu sûr, duquel seul Philippe de Villiers aurait la clé de celui-ci”. Pour être correct, il eût donc fallu tout simplement écrire : “…un lieu sûr, dont seul Philippe de Villiers aurait la clé…”

    Qu’on me pardonne ce petit rappel à l’ordre grammatical et qu’on ait la bonté d’attribuer ma démarche, non à l’indécrottable cuistrerie dont je serais accablé mais à un légitime souci d’aider mes concitoyens à pratiquer aussi correctement que possible la langue que nous ont transmise nos ancêtres.

  • yann bleiz , 12 avril 2016 @ 10 h 07 min

    Napoléon disait des Anglais qu’ils étaient de “boutiquiers”. Il semble qu’ils le soient restés.
    Monsieur de Villiers, faites appel aux humbles, aux “sans dents” et vous allez voir le peuple de France et de Bretagne se lever contre l’imbécilité et le mercantilisme des dirigeants anglais. Même s’ils nous rendaient le mobilier volé à Versailles aux premiers jours de la Révolution, la pierre de Rosette, les cendres de Jeanne d’Arc … “Ils” n’auront plus jamais la bague de notre petite lorraine.
    Et s’il s’avérait que ce soit une fausse, alors honte sur eux à jamais !

  • Martina , 12 avril 2016 @ 11 h 15 min

    Excellente idée de leur demander la pierre de Rosette
    Nous ne rendrons pas l’anneau de Jeanne à ses bourreaux !

  • Trahi , 12 avril 2016 @ 11 h 36 min

    Pour la langue des anncêtres, mon cher, évitez de remonter trop dans le temps, car le vocabulaire du moyen âge n’a rien à voir avec celui d’aujourd’hui.
    Et croyez moi, ce ne sera pas avec de belles phrases que vous règlerez les problèmes d’aujourd’hui, dont la FRANCE souffre.
    Et si le FRANCAIS moyen écrit comme il cause, c’est sans aucun doute la faute d’intellectuels comme vous, se croyant au dessus de la mêlée, qui n’ont pas su instruire les manants que nous sommes.
    Le laxcisme n’étant pas que politique, mais bien évidamment intellectuel.
    Si l’éducation nationale était un peu moins de gauche, l’éducation des peuples serait autrement.
    Arrêtez donc vos commentaires, bientot, il vous faudra apprendre à manipuler le couteau.

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