C’est l’angoisse que nous avons tous : se faire pirater sa carte bancaire. Chaque année, la mésaventure arrive à plus d’un million de Français. En 2017, les sommes détournées ont atteint 361 millions d’euros et le plus grand nombre de fraudes ont lieu sur Internet. Beaucoup d’entre nous continuent d’être victimes de « phishing », ces faux mails de l’administration ou d’une grande marque qui demandent nos coordonnées bancaires. Mais les fraudeurs ont aussi accès à des numéros de carte bancaire volés sur le « dark web ». Pour être plus réactives, les autorités ont mis en place une plateforme de signalements, Perceval, qui rencontre un grand succès. Mais ont-elles suffisamment de moyens pour enquêter ? Les consommateurs se posent également beaucoup de questions sur les risques des paiements « sans contact » en plein essor. Est-ce un nouvel espace de jeu pour les fraudeurs ?