“Une vertigineuse épopée à la croisée des genres” telle est la phrase d’accueil de la bande-annonce du film Les garçons sauvages, évidemment encensé par les medias et maintes fois récompensé.
Il ne s’agit pas de critiquer un film dont nous n’avons aperçu qu’une bande-annonce peu explicite après lecture préalable d’un synopsis vague, expliquant qu’il s’agit d’une bande de criminels de bonne famille, interprétés par des femmes, reprise en mains par un étrange capitaine dotés de seins…
Plus que désagréable, ce qui est fort inquiétant, c’est la récurrence et l’insistance dans tous les domaines à vouloir déconstruire absolument les genres.
Faire de l’homosexualité une norme ne suffisant pas, il conviendrait de n’être ni homme ni femme, ce que corrobore les hasards de nos villégiatures sur Youtube où, sans parler des émissions officiellement sponsorisées par le contribuable, nous constatons une augmentation des chaînes dédiées aux transgressions, à la transexualité, abordant le sujet sous des angles divers: hommage rendue à une artiste trans, aujourd’hui reconvertie en vieille dame digne, mal de vivre d’un transsexuel quinquagénaire mal inséré, ados en cours de mutation, presque prosélytes…
Qui observe, fréquente le Net avec assiduité, lit attentivement les sites des grands médias, ressent une sorte de vertige, en voyant le puzzle se construire avec des morceaux apparemment disparates…
Exemple du jour: Qantas, compagnie aérienne australienne, a demandé à son personnel de cesser d’employer un langage « inapproprié au genre ». Dans une circulaire, Qantas précise les termes désormais proscrits: il nr faut plus évoquer « maris » ou « femme », pas davantage que « papa » ou « maman » mais utiliser les termes de « partenaire », « conjoint » et « parents »…
Alors que les LGBTQ sont très minoritaires, il en est ainsi partout et tout le temps!
C’est ici que trois ministres femmes s’exhibant avec indécence pour nous causer vagins et que Marlène Schiappa, pour justifier ces obscénités, annonce doctement: “Il y a énormément d’hommes qui passent leur journée à vanter leurs propres exploits sexuels, à se mesurer qui a la plus grosse. A un moment, on peut nous aussi parler de nos vagins.”... pourraient nous faire bien rigoler.
Quand les femmes ne seront même plus des ventres à louer, que la GPA sera devenue une invention dépassée et que les bébés se fabriqueront en usines totalement robotisées… seront-ils achetés par des êtres incertains, ni papa ni maman?
Alors que nous sommes en plein dans une fausse concertation quant aux lois dites bioéthiques, il ne convient plus d’être très vigilants mais de manifester une hostilité déclarée à ces dérives effrayantes n’ayant en fait que des finalités abominablement mercantiles, allant de pair avec tout ce que nos gouvernants nous imposent avec virulence, qui vont à l’opposé de la morale, du bien, du beau et de nos intérêts.
Mitrophane Crapoussin