https://youtu.be/kjxIibnhuqY
Un autocrate arrogant occupe l’Élysée depuis 18 mois. Pour ce jupitérien, nouveau maître du monde, la démocratie n’est pas l’écho de la rue mais celle de sa majorité, contestée dans l’hémicycle. On apprend qu’il vient de constituer une liste noire des intellectuels qui ne pensent pas comme lui. Cette liste épingle de brillants opposants tels : É. Zemmour, M. Onfray, A. Finkielkraut, I. Rioufol, N. Polony, L. Rossignol et quelques autres plumes lumineuses connues… M. Onfray, en libre-penseur et démocrate indigné par cette liste, dénonce une criminalisation de la pensée d’opposition.
L’extrait d’un tweet de Macron met en exergue cette fin de phrase qui révolterait n’importe quel penseur en colère : « Michel Onfray, […] représente un esprit triste englué dans l’invective permanente ».
Pour ce tweet méprisant ; ne pensez-vous pas que le peuple en gilets jaunes, à la recherche d’une cohésion non infiltrée, donc indépendante des partis politiques, devrait choisir ce philosophe ?… Ses qualités de guide intellectuel ne pourraient-elles pas porter, haut et fort, rendre intelligible l’écho de la contestation voire l’insurrection populaire en cours ?
Or, pour avoir fait courageusement usage d’écrits et de vidéos non politiquement corrects, dénonçant l’imposture macronienne, devenue insupportable pour les gueux victimes de racket fiscal, il vient de se faire exclure du service public. Lui qui, durant plus de vingt années avec la création de son université populaire à Caen, a tant fait pour son fidèle public, l’empêchant même de mourir idiot! C’est peu dire !…
Or, un philosophe doit être engagé dans la cité pour défendre la vérité. Et, Michel Onfray, même s’il n’est pas le seul, me semble incarner parfaitement ce combat contre les injustices sociale, économique et politique. Or sur les injustices dont souffre le peuple, rappelons qu’il est souverain pour les dénoncer sans les accepter. La souveraineté, dans la constitution française, appartient toujours au peuple qui donne mandat par vote à des représentants pour l’exercer à sa place. Droit du peuple de France à disposer de lui-même par la voie du référendum (RIC ou RIP). Jean d’Acre nous rappelle l’article 3 : – les représentants, lorsqu’ils ne représentent plus légitimement le peuple, doivent-être démissionnés par convocation d’une Assemblée générale extraordinaire. Seule une oligarchie confisque ce droit au peuple. D’ailleurs ce qui est rassurant, c’est qu’aucun régime politique, dans l’Histoire, n’aura survécu à sa répression, à sa violence policière, à son oligarchie, à sa dictature face au peuple. LREM devra s’inquiéter de l’avenir et préparer leur campagne sur les marchés !…
Macron en qualifiant le peuple en gilet jaunes de « Gaulois réfractaires », les fait tabasser par ses flics dans les manifestations pacifiques puis s’étonne d’attiser les flammes de leur révolte, de leur vengeance, de leur colère populaire. Tous ces Astérix en puissance conserveront un pouvoir de nuisance sous toutes ses formes, tant qu’ils penseront être en marche vers nulle part, tant qu’une minorité de nantis au pouvoir s’enrichiront sur leur dos avec leurs impôts. Ils sont de droit, les héritiers de leur Histoire de France, celle que nombre de ministres de l’Éducation, de programmes scolaires, de médias complices d’une idéologie destructrice, ont tenté depuis plusieurs décennies de faire table rase de leur passé par le négationnisme, le révisionnisme, le mensonge et l’oubli. Parce qu’attachée à leur région, leur campagne, leur village, cette France profonde : des terroirs, des clochers et des églises va rentrer prochainement par la grande porte de l’Élysée pour y nettoyer les écuries d’Augias.
Le peuple révolutionnaire des années 1789 était nommé « Les Sans-culottes ». L’actualité l’a nommé « Gilet jaune ». Or, cette appellation d’origine protégée « Gilets jaunes » (AOP) avait été choisie dès le 17 novembre par des médias majoritairement méprisants de ce mouvement mais, selon leur tactique, soucieux de le mettre en avant pour en faire du buzz et pour mieux le déconstruire ensuite. Une appellation choisie par eux, pour aisément désincarner la dimension humaine de cette révolte afin de réduire ce mouvement à la simple image d’un gilet couleur lumière, qui a la vertu d’énerver les bobos. Rappelons que son port nous aura été imposé par l’État sarkoziste en 2008 pour améliorer la visibilité des automobilistes et routiers en cas de panne de leur véhicule sur la route. Depuis le 17 novembre, il est devenu sur les pare-brises, dans les ronds-points, dans les villes, le symbole de la révolte contre la vie chère, le racket fiscal, la taxation abusive du bas peuple, des sans-dents, de son mépris sociétal des bouseux et autres pouilleux-lépreux !
Le nommer « Peuple révolté en jaune » ne serait-il pas mieux adapté pour préserver son côté humaniste et les valeurs populaires de cette révolution en mouvement sans fin ?…
Principal inconvénient de cette couleur jaune. Trop visible, il constitue une cible idéale pour les snipers muzz des cités, aux caches d’armes trop bien garnies et ignorées du pouvoir. C’est en embuscade qu’ils accompagneront fatalement la révolte, ou l’insurrection civile qui s’annoncera. Dans ce contexte, ne pensez-vous pas un instant qu’ils vont laisser s’en aller leurs privilèges et avantages acquis et se laisser conduire docilement à la frontière ou dans leur pays d’origine ? Ne pensez-vous pas, et leur silence actuel embusqué en dit long, qu’ils vont chercher à défendre le pouvoir en place (avec ou contre l’armée ?) pour ensuite s’en emparer ? La préservation de leurs privilèges acquis socio-politico-économico-religieux ne passe-t-elle pas par une guerre civile larvée ? Pour ce risque, craignons alors que rien ne se fera sans violence, ni terreur, ni bain de sang !… On en est là !
Michel Onfray est une encyclopédie vivante. L’un des meilleurs éditorialistes et commentateur de la vie politique de notre pays. Il est l’émergence de ce peuple normand, gardien de la cité de Guillaume le Conquérant, de cette France rurale, profonde, girondine, voltairienne et communarde. Il semble être le seul et, sans doute le plus apte à se battre contre le déni idéologique de la macronie. C’est dans les fissures, de cette ripoublique qui marche désormais vers nulle part sauf droit dans le mur, que les technocrates de Bercy, les occupants de l’Élysée, se sont engouffrés. Depuis l’exécution du roi Louis XVI, ces technocrates, ces politiques perpétuent une imposture économique, jacobine et robespierriste de notre histoire, et confondent servir la France et se servir.
Dans L’essai : « L’horreur politique » d’Olivier Babeau, sur la période de 2013-2015 (selon la Cour des comptes) sur 750 hauts fonctionnaires de Bercy, une centaine d’entre eux touchent 202.000 EUROS PAR AN !!!
Ce racket du contribuable est indigne d’une démocratie prônant l’égalité et la fraternité. Cette gabegie de salaire à l’image de celui de Carlos Ghosn, « encore ? » PDG de Renault-Nissan emprisonné au Japon pour fraude fiscale qu’il conteste, reste opaque pour ces millions de Français qui voulaient, en confiance, en transparence, être les acteurs de leur vie. Eux qui doivent subsister dignement, sans tendre la main dans les rues, avec moins de 700 euros par mois, avec frigo vide le 20 du mois. Leurs manifestations légitimes et sans interruption depuis le 17 novembre, encouragées par 8 Français sur 10, nous ont fait prendre conscience de leurs difficultés à subvenir à leurs besoins de base : se loger, se nourrir, travailler, se soigner, élever leurs enfants, se déplacer, et s’habiller une fois pris dans la nasse d’un système politique qui dilapide leur système fiscal et leur paradis social depuis des lustres !
Ce système politique a démontré visiblement son despotisme car soumis à une religion envahissante et intolérante qui ne dit pas son nom. Derrière le masque d’une apparente démocratie, l’idéologie du système macronien, libérale mondialiste et irresponsable, tente d’asservir et de détruire notre démocratie de l’intérieur. De l’extérieur il faut y voir une submersion migratoire sans précédent, qui va ruiner, balayer et mettre fin à notre monde occidental si les mondialistes restent au pouvoir.
Il faut y voir un mal absolu, enkysté dans notre monde libre et occidental, qui se développe en milliards de métastases. L’asservissement politique résultant se faisant en lui infligeant des doses successives et cycliques de répressions policières par des forces de l’ordre qui en réalité sèment le désordre dans tout le pays.
Prions tous pour la destitution de Macron et l’avènement à la tête du peuple en jaune de Michel Onfray !
Patrick Granville – Riposte laïque