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L’Afrique du Sud est l’ un des pays les plus dangereux du continent africain ! Vingt-six ans après la fin de l’apartheid, les Afrikaners y sont victimes de vexations par la majorité noire. Ayant un accès limité à l’emploi à cause de la discrimination dite “positive”, certains sont relégués dans des bidonvilles quand d’autres choisissent tout simplement de vivre en autarcie !
“Les blancs sont trop payés”, “il y a trop de blancs dans l’équipe de rugby”, “les blancs sont encore aux commandes de l’économie”… Autant d’éléments de langage que l’on entend couramment à propos de la nation dite “arc-en-ciel”… Et pourtant la situation des afrikaners n’est pas vraiment enviable au pays de Nelson Mandela. Victimes des vexations systématiques de la nouvelle élite noire au pouvoir, les blancs descendant des pionniers boers, qui ont bâtit le pays, sont aujourd’hui 10 % à vivre sous le seuil de pauvreté. Nombreux sont ceux qui vivent dans des bidonvilles…
En cause donc la discrimination dite « positive », une discrimination contre les blancs poussée à son paroxysme et qui ne profite clairement pas à une économie désastreuse connaissant un taux de chômage de près de 30 %. Pour les Afrikaners il devient très difficile d’être embauché…
Depuis la fin de l’apartheid en 1994, les Afrikaners n’ont pas seulement perdu le pouvoir, ils sont bien souvent devenus les hommes à abattre dans un pays qu’ils ont construit de leurs propres mains. De 20 % en 1960, les Afrikaners sont passés à 13 % en 1994 et ne sont aujourd’hui plus que 9 %. Fatalité ou épreuve du destin, certains héritiers des pionniers boers ont choisi de créer leur propre ville : Orania dans la province du Cap-Nord. Un choix motivé notamment par la question démographique.
Pour les habitants de cette petite ville, il s’agit avant tout de vivre entre personnes d’une même communauté. Pour eux, pas de complexe devant les caméras.
En revanche dans cette ville-enclave, pas question pour autant de revenir à l’apartheid, il s’agit simplement de vivre séparément des autres communautés.
Et pour vivre séparément, Orania a choisi d’avoir ses propres règles, son propre drapeau mais aussi sa propre monnaie : les oras. Une monnaie qui leur permet de s’assurer leur souveraineté ethnique et territoriale.
Pour le maire de la ville Harry Theron même son de cloche : pas d’animosité contre les noirs mais une volonté farouche de développement séparé.
Avec une croissance de population de 10 % annuelle, Orania attire les Afrikaners et un comité culturel dont fait parti le maire, traite de la régulation des arrivées.
La ville, qui était peuplée de seulement 40 familles en 1990, compte aujourd’hui plus de 1000 habitants. Le premier homme de la ville assume son projet : créer un Volkstaat c’est-à-dire une entité territoriale autonome linguistique, culturelle et raciale. Perçu par ses habitants et certains nationalistes blancs comme une véritable Terre Promise, Orania n’accepte cependant pas tout le monde, comme l’indique non sans un certain humour le premier homme de la ville.