La diffusion de photos de cadavres est autorisée quand elle sert l’agenda de la gauche. Sinon, elle est interdite

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  François JACQUEL , 11 décembre 2020 @ 7 h 39 min

  La photo de cadavres, quand elle va dans le sens de l’Histoire, est légitime, voire recommandée (par exemple, les innombrables photos qui ne finissent pas d’être diffusées sur la libération des camps d’extermination nazis).
  Dans le cas contraire, elles sont simplement interdites par la bien-pensance et ceux sui les diffusent sont traînés devant les tribunaux et lourdement condamnés (par exemple, avez-vous jamais vu des photos des victimes de l’Holodomor qui fit 5 millions de victimes en 18 mois – 1932/1933 – en Ukraine et au Kouban, sur ordre de Staline ?).
  La méthode n’est pas nouvelle. Les photos des victimes de Katyn, diffusées à l’époque par les Allemands, ont été rejetées à Nüremberg comme étant un montage. Il faudra attendre la chute de l’URSS pour savoir que c’était bien le NKVD qui avait commis ces massacres, et non les Einsatzkommandos.
  En Roumanie, on a largement diffusé les photos des soit-disant charniers de Timisoara pour accélérer la chute de Ceaucescu en 1989, et le “bon docteur” Kouchner n’a pas hésité à évoquer les “milliers de cadavres” massacrés par les Serbes et découverts dans les “charniers” du Kosovo. On sait depuis ce qu’il en était…
  NIHIL NOVI SUB SOLE.

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