Appel de 100 patriotes : Pas de Médine au Bataclan, au nom du respect dû à nos morts

L’appel de Patrick Jardin, père d’une victime du Bataclan, à empêcher le crachat à la mémoire des victimes du Bataclan a provoqué une vague d’indignation. Riposte laïque a demandé à 100 patriote de signer cet appel :
Le 13 novembre 2015, une série d’attentats islamistes causaient, dans différents points de Paris, la mort de 130 personnes, dont 89 d’entre elles seront exécutées, de manière barbare, au Bataclan. Des centaines d’autres resteront handicapées, et traumatisées à vie.

Presque trois ans plus tard, cette salle de spectacle, qui appartient au Groupe Lagardère, dont le Qatar est à présent le principal actionnaire, a osé proposer au rappeur islamiste Médine d’y tenir un spectacle, les 19 et 20 octobre prochains. Ce « chanteur » n’hésite pas à prôner ouvertement, sur des photos, le djihad, avec un sabre, appelle dans ses chansons, à crucifier les laïcards, se vante de « fêter les émeutes comme tu fêtes la Toussaint », avec des paroles ouvertement racistes et haineuses.

Cette insulte à la mémoire des victimes, à la souffrance de leur famille, cette provocation malsaine à l’encontre de la France et de ses morts innocents, ne paraît pas émouvoir notre gouvernement. Pourquoi pas des concerts de Médine à Nice, à l’Eglise de Saint-Etienne du Rouvray, à Magnanville, et partout où les coreligionnaires de Médine ont tué  ? Qui pourrait accepter que des adeptes de l’idéologie d’Adolf Hitler osent monter un spectacle à Oradour-sur-Glane ?

Les Français, durement touchés dans leur chair par une série d’attentats sanglants, et par de multiples agressions au camion, à la voiture, au couteau ou à la kalachnikov, ne peuvent accepter ce nouveau défi des islamistes, qui, à cette occasion, testent les capacités de résistance de notre nation.

Si les « Gaulois » acceptent cela, sans réagir, la France sera la risée du monde, et nos compatriotes devront accepter bien d’autres humiliations, par la suite. Ce nouveau défi est intolérable. Il est temps de mettre un coup d’arrêt à ce funeste scénario.

Au-delà de nos différences, nous appelons tous nos compatriotes à se rendre disponibles pour montrer, par leur présence massive devant le Bataclan, que la France n’est pas prête à se laisser humilier par Médine et ses complices islamistes, sur son propre sol.

Il en va de l’honneur des Français.

Tous devant le Bataclan, le 19 octobre, à 18 heures.
Patrick Jardin, père de Nathalie, assassinée au Bataclan, le 13 novembre 2015.
Henry Afonso, président de l’Union Gaulliste
Robert Albarèdes, maire honoraire de Gréasque
Bernard Antony, président de l’Agrif et de Chrétiens Solidarité
Anne Bastide, Ligue du Midi, Femmes en colère
Thomas Bégué, responsable du Bar associatif le Menhir-Bordeaux
Caroline-Christa Bernard, adhérente d’une Association des Victimes du Bataclan
Martial Bild, directeur de la rédaction et des programmes de TV-Libertés
François Billot de Lochner, président de la Fondation de Service politique
Jean-Claude Blanchard, conseiller municipal FN de Saint-Nazaire, conseiller régional Pays-de-Loire
Hugues Bouchu, Président des Amis Franciliens de Synthèse Nationale
Paule Bouvard, militante de la Ligue du Midi et du Cercle des Citoyens Patriotes
Thierry Bouzard, musicologue
Gérard Boyadjian, cinéaste, acteur
Gérard Brazon, ancien conseiller municipal de Puteaux
Claude Brovelli, Ancien journaliste de la télévision française
Franck Buhler, Membre Fondateur du Mouvement pour la France, Président du Conseil Départemental de la Résistance 82
Renaud Camus, écrivain, président du CNRE
Pierre Cassen, fondateur de Riposte Laïque
Erick Cavaglia Administrateur Ligue du Midi Gard
François Célier, pasteur et écrivain
Jean-François Cerisier, lieutenant-colonel en retraite
Jean-Louis Chollet, poète et architecte d’intérieur
Georges Clément, écrivain, président du Comité Trump
Jacques Clostermann, pilote de ligne
Christian Combaz, écrivain
Jean-Christophe Comet, fonctionnaire
Dan Corbet, trésorier de Résistance républicaine
Paul-Marie Coûteaux, écrivain
Gérard Couvert, Conseiller national Debout La France
Emmanuel Crenne, conseiller régional RN Occitanie
Hervé Cuesta, président d’une association d’Anciens Combattants
Jean-Michel Darqué, Ligue du Midi de Toulouse
Raphaël Delpard, Cinéaste et romancier
Charles Demassieux, écrivain
Alain De Peretti, président de Vigilance Halal
Henri Dubost, patron du Libre Journal de l’Identité à Radio Courtoisie
Ghislaine Dumesnil, conductrice de bus, présidente des Editions Riposte Laïque
Guillaume de Thieulloy, directeur du Salon Beige
Serge Federbusch, Ancien élu de Paris
Pierre Fortin, responsable de Résistance républicaine du Var
François Galvaire, Président de la Meute-France
François Gaubert, général, conseiller régional RN en Occitanie
Jacques Ghédin, trésorier de Résistance républicaine
Philippe Gibelin, Président Nationalité-Citoyenneté-Identité
Jean-Cyrille Godefroy, éditeur
Jacques Guillemain, ancien officier de l’Armée de l’Air
Roland Hélie, président de Synthèse nationale
Véronique Hervouet, écrivain,  psychanalyste, vice-présidente du Siel
Pascal Hilout, né Mohamed, Résistant à l’islamisation de la France
Fanny Idoux, ex-Truchelut, professeur de danse historique
Sébastien Jallamion, ancien policier
François Jay, Président du Siel Bordeaux
Thomas Joly, vice-président du Parti de la France
Jean Lafite, Chevalier de la Légion d’honneur, Commissaire colonel de l’Armée de l’Air en retraite
Bruno Lafourcade, auteur
Carl Lang, président du Parti de la France
Ronan Le Gall, porte-parole d’Adsav (Parti du peuple breton)
Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia
Nathalie Le Guen, conseillère régionale Nouvelle Aquitaine, conseillère municipale de Bègles
Hubert Lemaire, auteur
Christian Le Scornec, ancien conseiller régional Ile-de-France
Dominique Lescure, Administrateur Bloc Identitaire
Les Brigandes, groupe musical
Yves Maillard, capitaine de vaisseau honoraire
René Marchand, journaliste, écrivain
Eric Martin, Nouvelles de France
Samuel Martin, rédacteur-en-chef du quotidien Présent
Marcel Meyer, membre du CNRE
Nicole Mina, Conseillère régional Rassemblement National
Minurne Résistance, site patriote
Francoise Monestier, journaliste, secrétaire générale de Polemia
Claire Navarro, Cercle algérianiste
Karim Ouchikh, président du Siel, conseiller régional Ile-de-France
Lucien Samir Oulahbib, auteur, enseignant, Président de resiliencetv.fr
Guy Pagès, prêtre
Caroline Parmentier, journaliste au quotidien Présent
Frédéric Pichon, avocat, vice-président du Siel
Gérard Pince, économiste, essayiste, président de la free world academy
Christian Piquemal, général, président du Cercle des Citoyens Patriotes
Guy Rolland, écrivain
Myriam Roques, Conseillère régionale RN Occitanie
Grégory Roose, fondateur du site d’information Adoxa
Olivier Roudier, Porte-Parole Ligue du Midi
Richard Roudier, président de la Ligue du Midi
Jean-Paul Saint-Marc, ancien syndicaliste enseignant
Albert Salon, ancien ambassadeur
Guy Sebag, avocat à la retraite, président de Riposte Laïque
Farid Smahi, Président national des « Cercles Arabisme et Francité » Chevalier de l’Ordre National du Mérite
Josyane Solari, conseillère municipale d’Aix-en-Provence
Christine Tasin, présidente de Résistance républicaine
Jean Théron, vice-président de Résistance républicaine
Christian Vanneste, président du Rassemblement pour la France (RPF), député honoraire
Vincent Vauclin, Président Dissidence française
Joachim Veliocas, directeur du site islamisation.fr
Sybil Vergnes, présidente Entraide et Solidarité
Maurice Vidal, professeur de philosophie, auteur
Vincent Vidal, Président Siel Provence
Maryvonne Villard – Femmes en Colère
Jordi Vives, journaliste de réinformation
Anne Zelensky, féministe historique et laïque résistante.

 

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Caroline-Christa Bernard, membre d’une association de victimes du Bataclan et témoin des attentats du 13 novembre, s’oppose au concert de Médine au Bataclan et nous parle de la mobilisation qui enfle chaque jour. Avec désormais l’organisation d’une manifestation le 19 octobre devant la salle de concert.

— Le 13 novembre 2015, vous étiez dans l’immeuble du Bataclan, à 2 mètres de la salle de concert. Vous êtes aujourd’hui très en colère contre la venue du rappeur Médine au Bataclan qui se défend de soutenir le djihad. Qu’est-ce qui vous scandalise exactement ?

— Pendant 10 ans, j’ai habité dans l’immeuble de l’administration du Bataclan, à quelques mètres de la salle de concert. Le 13 novembre 2015, j’étais dans mon appartement lorsque les premières détonations ont retenti au pied de notre immeuble. Je suis descendue dans les bureaux de l’administration au rez-de-chaussée pour prendre des nouvelles de l’équipe. Toutes les lumières étaient allumées mais il n’y avait personne dans les bureaux à l’exception d’un homme mort sur le sol. Je suis alors sortie dans la rue pour chercher des secours mais c’était le chaos sur les trottoirs avec des corps allongés devant le théâtre du Bataclan, le bus des artistes criblé de balles, des mares de sang et les cris des personnes qui s’enfuyaient de la salle. La pizzeria située au pied de notre immeuble a servi d’hôpital d’urgence en accueillant de nombreux blessés. Et des victimes ont agonisé dans des cours d’immeubles avoisinant le Bataclan. Nous avons vu les images de ces cours d’immeubles ensanglantées où la majorité des victimes n’ont pas survécu malgré tous les soins prodigués par les habitants de ces immeubles, notamment les enfants qui ont porté secours aux victimes en apportant des verres d’eau et des produits de première nécessité.

Ce qui me scandalise d’abord à l’annonce des concerts de Médine au Bataclan, c’est que cela fait resurgir le souvenir des terribles souffrances endurées par les victimes. C’est aux victimes que je pense en premier, à toutes ces personnes qui ont tellement souffert le soir de l’attentat, à ces innocents qui ont été froidement abattus ou qui ont subi des actes de torture de la part des terroristes car nous savons aujourd’hui qu’il y a eu des égorgements, des éventrements et d’autres atrocités à l’intérieur du théâtre. Des victimes qui, de plus, ont été abandonnées par les autorités, les militaires en faction devant le Bataclan ayant refusé d’intervenir dans la salle de concert sur ordre de leur hiérarchie. La venue de Médine au Bataclan est à mes yeux une offense supplémentaire infligée aux victimes du 13 novembre 2015. Cette salle de concert a été le lieu d’un attentat islamique sanglant et il est indécent qu’un rappeur islamiste vienne y chanter des titres qui prônent le djihad, des « fatwas sur la tête des cons », la « crucifixion des laïcards comme à Golgotha », le port du voile islamique et la primauté du coran sur les lois de la République française.

— Parlez-nous de la campagne de mobilisation : pétitions, articles, réseaux sociaux, médias et mêmes représentants politiques. Riposte Laïque publie des articles tous les jours, Génération Identitaire a déployé une banderole devant la salle de concert. C’est organisé ou c’est en ordre dispersé ?

— C’est l’association « Génération Identitaire » qui s’est mobilisée en premier pour dénoncer la programmation du rappeur Médine au Bataclan en publiant très rapidement des vidéos d’information sur ce sujet sur Youtube. Ces vidéos sont très documentées puisque le parcours de Médine y est détaillé, notamment ses affinités avec la mouvance islamiste en France. Médine est à la fois un ami de Tariq Ramadan, des Frères musulmans et de la militante franco-algérienne Houria Bouteldja. L’information a ensuite été relayée massivement sur les réseaux sociaux. Les textes haineux, racistes et violents de Médine ont été diffusés sur Facebook et Twitter suscitant à la fois la colère et l’indignation des internautes. Les sites de ré-information comme Riposte Laïque et Résistance Républicaine se mobilisent également en publiant des articles sur ce scandale avec chaque jour des lecteurs de plus en plus nombreux. Aujourd’hui Patrick Jardin, le père de Nathalie qui travaillait comme éclairagiste au sein de l’équipe du Bataclan dans mon immeuble et qui est décédée le 13 novembre 2015, est désormais en première ligne de cette résistance pour exiger l’annulation des deux concerts de Médine. Patrick Jardin a saisi plusieurs avocats chargés du dossier et il lance un comité de soutien en vue de rassembler un maximum de personnes pour faire barrage à la venue de Médine au Bataclan.

— Est-ce qu’une manifestation est prévue devant la salle du Bataclan ?

— Un appel a été lancé par Riposte Laïque, quatre autres associations et une centaine de personnalités pour un grand rassemblement devant le Bataclan le 19 octobre prochain, date du premier concert de Médine (NDLR : voir notre encadré). Ce rassemblement est aujourd’hui la seule arme dont disposent les opposants à Médine, les demandes d’annulation des deux concerts auprès des ministres et de la direction du Bataclan n’ayant pas abouti.

— La réponse du directeur du Bataclan, Olivier Poubelle, à ce qu’ils appellent la « fachosphère » est clair : « Jamais vous ne parviendrez à empêcher Médine de chanter au Bataclan. JAMAIS ! » C’est perdu d’avance alors ?

— Dès les premières réactions d’opposition à la venue de Médine au Bataclan, certains médias et dirigeants politiques ainsi que des associations de victimes du 13 novembre 2015 ont dénoncé une récupération politique par la « fachosphère ». Le rappeur Médine utilise lui-même cet argument en affirmant qu’il ne veut pas annuler ses deux concerts au Bataclan pour ne pas donner gain de cause aux « fascistes » et aux « racistes ». C’est une véritable inversion accusatoire quand on connaît la teneur des textes de Médine qui sont une incitation à la haine raciale avec des appels au meurtre envers les personnes de race blanche non musulmanes. Se mobiliser contre la venue de Médine au Bataclan n’est pas une démarche politique, c’est une réaction simplement humaine, lucide et salutaire. Le massacre du Bataclan appartient désormais à la mémoire nationale, la venue de Médine au Bataclan est perçue comme une véritable profanation de ce lieu meurtri. Récemment, nous avons été informés d’un commentaire ordurier posté par Olivier Poubelle, le directeur du Bataclan, sur le site de Riposte Laïque. Des propos d’autant plus méprisants que de nombreuses personnes ont écrit à la direction du Bataclan, dont moi-même, pour demander l’annulation des concerts de Médine sans jamais recevoir de réponse. La réaction de M. Poubelle est totalement scandaleuse quand on sait que, dans sa propre équipe, des membres de l’administration du Bataclan ont été tués le 13 novembre 2015. Mais rien n’est perdu, nous gardons l’espoir qu’une mobilisation massive permettra de faire annuler les concerts de Médine au Bataclan, comme ce fut le cas pour le chanteur Black M. à Verdun.

— Que répondez-vous à ceux qui comme Edouard Philippe ou Benjamin Griveaux prônent la « liberté d’expression », justement en réponse à l’ennemi terroriste et totalitaire ?

Le Premier ministre Edouard Philippe s’est exprimé devant le Sénat au mois de juin dernier en prônant la liberté d’expression pour le rappeur Médine et la liberté de programmation des salles de spectacles. Edouard Philippe a toutefois rappelé les deux limites posées par la loi à la liberté d’expression, à savoir le risque de trouble à l’ordre public et l’incitation à la haine raciale. Ces deux conditions semblent aujourd’hui réunies pour faire interdire les deux concerts de Médine au Bataclan. Mais face au silence du gouvernement, on peut légitimement s’interroger sur de possibles liens entre nos dirigeants politiques et les acteurs de l’islamisme en France. Il semble y avoir une collusion, une proximité de plus en plus prégnante entre nos élites et les tenants de l’islam radical dans notre pays. D’une certaine façon, le pouvoir semble avoir déjà démissionné face aux pressions des islamistes, probablement par crainte de violences ou d’émeutes dans les banlieues françaises si les concerts de Médine venaient à être annulés. Le rappeur Médine est en effet un porte-parole des jeunes musulmans des quartiers et notre gouvernement redoute certainement des troubles en cas d’interdiction de ses concerts au Bataclan. Ce qui est certain, c’est que la censure s’applique à sens unique en France. Si un chanteur, français de souche, s’aventurait à clamer des paroles de haine à l’encontre des musulmans ou des personnes de race noire, son concert serait immédiatement annulé sur ordre de la Préfecture de police. Je rappelle que la conférence de l’écrivain Laurent Obertone a été interdite il y a quelques jours en raison de trouble à l’ordre public. Cet écrivain ne véhicule pourtant aucun propos raciste, il ne fait que relayer dans ses ouvrages la réalité de la violence, de la délinquance et de l’insécurité dans les banlieues françaises. Et pourtant, les autorités françaises ont fait interdire cette conférence dans un délai de deux heures. Ce qui montre bien que l’inertie de nos dirigeants politiques concernant la tenue des concerts de Médine au Bataclan peut s’interpréter comme un soutien tacite envers ce rappeur et une validation de la programmation des concerts les 19 et 20 octobre prochains.

— Lorsque je vous avais interrogée quelques semaines après la tuerie du Bataclan, vous m’aviez dit : « Ces attentats ont fracassé notre intimité, notre insouciance et notre jeunesse. Nous pensions que la France était en paix, que nous étions en sécurité. Je pensais que notre liberté était acquise pour toujours, que le vivre-ensemble était possible. » Trois ans et un nouveau gouvernement après, est-ce que les choses ont changé ?

— Au lendemain du drame du Bataclan, de nombreux Français ont espéré des réformes et des changements significatifs concernant l’islam en France. Personnellement, après le traumatisme du Bataclan, je pensais naïvement que nos dirigeants politiques feraient preuve de fermeté et de courage pour prendre des mesures concrètes face à la montée de l’islamisme dans notre pays. Mais hélas ! depuis le 13 novembre 2015, nous allons de déception en déception. Loin de s’affaiblir, l’islam semble se renforcer après chaque attentat islamique perpétré sur notre territoire français. Les mosquées salafistes ne sont toujours pas fermées, les tenues vestimentaires de l’islam radical prospèrent sur tout le territoire national, les djihadistes sont invités à revenir en France avec leurs femmes et leurs enfants, le secrétariat d’Etat d’aide aux victimes des attentats a été supprimé par le gouvernement Macron, Jawad Bendaoud (le logeur des terroristes des attentats du 13 novembre 2015) a été acquitté par la justice française et le rappeur islamiste Médine est invité à venir faire l’apologie du djihad au Bataclan ! Au bureau de vote du 11e arrondissement de Paris, lors des élections présidentielles de 2017, j’ai été stupéfaite d’apprendre qu’Emmanuel Macron était en tête des intentions de vote dans toute la région parisienne, une zone pourtant durement frappée par une succession d’attentats islamiques. Malgré ces attaques meurtrières, la majorité des Parisiens ne prend toujours pas la mesure du danger islamique qui menace notre pays et continue de voter pour le candidat le plus islamophile et immigrationniste. Depuis son arrivée à l’Elysée, Emmanuel Macron a multiplié les déclarations en faveur de l’islam en affirmant notamment que la France est directement responsable de la radicalisation des musulmans, qu’il faut donner une seconde chance aux djihadistes partis combattre en Syrie et que 400 détenus radicalisés et dangereux seront libérés de nos prisons françaises en 2019. Sans oublier les discours récurrents d’Emmanuel Macron en faveur de l’immigration et des migrants, de la mise en place d’une plateforme avec l’Algérie pour la venue de jeunes étudiants algériens en France et du renforcement d’un axe franco-allemand prônant l’ouverture des frontières et ce, en totale opposition avec les politiques nationalistes de l’Italie et de la Hongrie.

Comme de nombreux Français, je suis extrêmement inquiète pour l’avenir de la France. Par le triple jeu de l’immigration, de la forte natalité musulmane et des nombreuses conversions à l’islam, la France pourrait devenir une République islamique d’ici à quelques décennies. C’est apparemment la volonté des mondialistes qui semblent obéir à un agenda inébranlable et qui ont organisé cette immigration massive depuis 40 ans dans notre pays sans même consulter la population française par voie de référendum. Il faut espérer un sursaut du peuple français pour mettre un frein à cette islamisation accélérée de notre pays. Le salut ne viendra pas de cette caste politique à la fois corrompue, lâche et criminelle mais uniquement d’un réveil du peuple français.

Propos recueillis par Caroline Parmentier pour Présent

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