Non-justice. Neuf membres du groupuscule “sextrémiste” Femen, poursuivies pour la dégradation d’une cloche de Notre-Dame de Paris, ont été relaxées mercredi 10 septembre par le tribunal correctionnel de Paris.
Injustice. Trois surveillants, poursuivis pour violences (!), ont, eux, été condamnés à des amendes avec sursis.
Le parquet avait requis une amende de 1 500 euros contre chacune des neuf jeunes femmes et contre les trois membres du service d’ordre des amendes contraventionnelles de 250, 300 et 500 euros avec sursis. Le tribunal a estimé qu’il n’y avait pas suffisamment d’éléments pour imputer les dégradations sur la cloche aux Femen.
La justice refuse de faire son travail. Ce faisant, elle prend le risque que quelqu’un de plus volontaire et, sans jeu de mot, de meilleure foi, le fasse à sa place et sans laxisme. A la manière des services russes en juillet 2013 sur Viktor Sviatski, l’idéologue du mouvement, la veille d’un voyage de Vladimir Poutine en Ukraine ?
Quelque chose nous dit que Viktor Sviatski n’avait alors plus envie d’envie d’envoyer ses sextrémistes scier des croix ou souiller des églises…
22 Comments
Comments are closed.