L’histoire de la pêche! (Vidéo)

La pêche est un fruit très ancien. Les premières traces de sa présence remontent à cinq siècles avant notre ère dans la Chine méridionale. Elle a ensuite traversé le continent asiatique pour atteindre le Moyen Orient. La Perse lui a valu son appellation Prunus persica tandis qu’en Egypte on l’apparentait au dieu du silence, Harpocrate.

Quelques siècles avant d’être popularisée chez nous, elle était cultivée par les Romains qui en distinguaient déjà cinq variétés. A partir des XVe et XVIe siècles, la France est devenue le centre de sa culture en Europe. Les plantations en espaliers se développèrent dans la ville de Montreuil et le fruit y gagna une grande popularité.

La pêche acquit ses titres de noblesse à Versailles, dans le jardin fruitier du Roi Soleil. Plus de trente variétés y furent cultivées. Parmi elles, on compte celles aux noms évocateurs tels « Belle de Chevreuse », « Belle de Vitry », ou encore « Téton de Vénus ».

La grande famille des pêches, toutes issues de l’espèce Prunus persica, compte de nombreuses variétés. 300 coexistent en France, dont les plus consommées sont les pêches, les nectarines, les brugnons et les pavies (pêches plates).

Les pêches, au sens strict du terme, représentent environ 60% de la production française.

Celles à chair blanche y comptent pour 40 % avec notamment les variétés Patty® Zaisito, Onyx® Monalu cov, Maura® Zaifisan, Ivoire®Monivo cov, Surprise cov, White Red, Couloured® Couloubelle, Benedicte® Meydicte, Bellerime® Maillarime cov ou encore Valentine® Maillarmaline cov.

Les variétés à chair jaune représentent quant à elles 60 % et ont pour noms Rich Lady cov, Summer Rich cov, Rome Star cov, Summer lady cov, Spring Lady® Merspri cov, Coraline®Monco cov, Royal Lee® Zaipela cov, Royal Pride® Zaisula cov, Big Sun® Maillarbig cov ou encore Plusplus® Maillarplus.cov.

LES NECTARINES ET LES BRUGNONS

Ces deux variétés de pêche couvrent 40% de la production des pêchers français.

Ces fruits se distinguent par leur peau lisse et brillante. C’est au noyau que vous pouvez les différencier : celui du brugnon adhère à la pulpe tandis que celui de la nectarine se détache facilement de la chair.

Contrairement à une idée reçue, ils ne sont pas issus d’un croisement entre la pêche et la prune.

Pour les variétés à chair blanche, citons Garcica cov, Snow Ball cov, Brareg cov, Zephir® Monphir ou bien Jade® Momée cov.

En ce qui concerne celles à chair jaune, on y trouve Diamond Bright cov, Honey Royale cov, Nestaross cov, Honey Glo cov, Savana Red cov, Western Red cov, Septembre Bright cov, Big Top® Zaitaibo ou Nectapom®.

Les nectarines ont de plus en plus de succès par rapport à la pêche.

Les consommateurs, notamment les plus jeunes générations, semblent préférer de plus en plus la nectarine à la pêche ; peut-être parce qu’elle n’a pas de duvet et qu’elle peut se manger plus croquante.

La pêche de vigne

Cette variété tardive se retrouve sur les étals en septembre et en octobre. Elle est principalement cultivée sur les coteaux du Lyonnais et la vallée du Rhône.

 

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