Les conditions de détention de Nicolas : «enfermé avec deux transsexuels ayant un rapport anal»

Elle sont précisées par Me Pierre-Philippe Boutron-Marmion, cité par Le Figaro du jour :

« Que serait-il advenu de lui si des députés n’étaient pas venus le visiter en prison (occasionnant le changement de ses conditions de détention déplorables, NDLR), si la population ne s’était pas indignée, si des “veilleurs” ne s’étaient pas mobilisés ? Nicolas Bernard-Buss, pour avoir usé de sa liberté d’expression, a été un numéro d’écrou : 404247, voilà la réalité du dossier, un traitement inadmissible, enfermé dans une cellule de cinq personnes avec deux transsexuels ayant un rapport anal, des plateaux-repas renversés et jetés comme à des chiens. »

À noter que le site homosexuel Yagg juge l’anecdote “cocasse”…

Selon Le Figaro, les trois avocats de Nicolas ont déjà fait savoir qu’ils demanderaient réparation pour les vingt jours de détention de leur client et « le traitement qui lui a été infligé ». Ils vont étudier « les mille hypothèses juridiques », promet l’un deux.

Related Articles

67 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • gus , 10 juillet 2013 @ 16 h 20 min

    bonjour,

    ATTENTION ! sa cohabitation avec deux transexuels a eu lieu lors de sa garde à vue et non lors de son incarcération à Fleury Merogis
    en prison, il a été mis directement à l’isolement et seul!

  • monhugo , 10 juillet 2013 @ 16 h 20 min

    Cette histoire de “rapport anal” par 2 “transsexuels” (“travelos”, j’imagine plutôt), à la vue des autres occupants de la cellule, dont le malheureux NBB, a dû avoir lieu pendant la garde-à-vue. Bonjour le système (pré)pénitentiaire français ! On se croirait dans les prisons turques, façon “Midnight Express”, si info confirmée. Quand arrivé à Fleury, l’embastillé (à l’isolement au moins), n’était pas loin au départ de la “basse-geôle”, avec les rats d’usage ! On imagine les instructions très précises à ce sujet, pour dissuader tous ceux qui voudraient l’imiter, en osant simplement user de leur liberté (?) d’expression et d’opinion.

  • mario , 10 juillet 2013 @ 16 h 30 min

    Valls en tôle !

  • Sully , 10 juillet 2013 @ 16 h 31 min

    Taubirator devrait se préparer à pire , quand le vent tournera . Ou alors , à partir loin , très loin …

  • Arthur , 10 juillet 2013 @ 16 h 33 min

    La détention et l’usage du sifflet ne sont pas encore interdits en France. Dimanche 14 juillet soyons des milliers sur les Champs-Elysées à réserver à Hollande l’accueil qu’il mérite. #ONLR

  • monhugo , 10 juillet 2013 @ 16 h 37 min

    “Yagg” a en tout cas le mérite de bien préciser ce qui a été décidé hier par la CA de Paris. Elle examinait en fait 2 appels concernant NBB. Le premier à propos de la décision du 28 mai dernier condamnant l’intéressé à 200 euros d’amende avec sursis – appel du Parquet. Là la sanction est alourdie, passant à 3.000 euros d’amende, dont 1.500 avec sursis. Le deuxième, par le jeune homme, à propos de la comparution immédiate et condamnation à 4 mois, dont 2 mois ferme et mandat de dépôt à la barre du 19 juin suivant (alors qu’il n’y avait donc par hypothèse pas de “récidive” éventuelle, puisque le jugement du 28 mai était alors frappé d’appel, et non définitif). Cette décision est infirmée (quand le Parquet demandait une aggravation du quantum – réquisitions en faveur de 5 mois de prison !). NBB a donc fait 21 jours de prison à Fleury, suivant sa GAV, le tout dans des conditions lamentables, voire dégradantes (à dessein). De manière infondée. Les avocats du jeune homme examinent un recours possible devant la Cour de cassation, et toute autre solution juridique pour qu’il obtienne réparation de ce chef.

  • monhugo , 10 juillet 2013 @ 16 h 53 min

    En Guyane, pourquoi pas ? Il est vrai qu’elle est indépendantiste….

Comments are closed.