Elle sont précisées par Me Pierre-Philippe Boutron-Marmion, cité par Le Figaro du jour :
« Que serait-il advenu de lui si des députés n’étaient pas venus le visiter en prison (occasionnant le changement de ses conditions de détention déplorables, NDLR), si la population ne s’était pas indignée, si des “veilleurs” ne s’étaient pas mobilisés ? Nicolas Bernard-Buss, pour avoir usé de sa liberté d’expression, a été un numéro d’écrou : 404247, voilà la réalité du dossier, un traitement inadmissible, enfermé dans une cellule de cinq personnes avec deux transsexuels ayant un rapport anal, des plateaux-repas renversés et jetés comme à des chiens. »
À noter que le site homosexuel Yagg juge l’anecdote “cocasse”…
Selon Le Figaro, les trois avocats de Nicolas ont déjà fait savoir qu’ils demanderaient réparation pour les vingt jours de détention de leur client et « le traitement qui lui a été infligé ». Ils vont étudier « les mille hypothèses juridiques », promet l’un deux.
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