Un nombre alarmant de cas de stérilité chez les femmes cubaines résulterait de séquelles produites lors d’opérations d’avortement. Une méthode est particulièrement pointée du doigt, celle dite de « régulation menstruelle », consistant à vider l’utérus par aspiration, dont l’utilisation semble banalisée par les populations. La loi cubaine l’autorise jusqu’à six mois de grossesse.
On dénombre aujourd’hui 84 000 avortements par an sur le territoire cubain (pour 11 241 161 habitants). C’est plus que dans n’importe quel pays d’Amérique latine. C’est comme si, au lieu des 237 000 avortements répertoriés en France en 2009, on en avait recensé plus de 500 000 ! Un phénomène qui remet clairement en question la politique éducationnelle du pays, où les cours sur les moyens de contraceptions dans les écoles sont pourtant promus par l’État.
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